Chaque mois, nous vous proposons des recommandations autour de la généalogie et de l’histoire. Ce mois-ci, j’ai sélectionné un livre captivant d’une généalogiste professionnelle qui nous plonge au cœur d’enquêtes familiales fascinantes, et un documentaire bouleversant sur l’avortement avant la loi Veil, porté par des témoignages puissants. Deux œuvres différentes mais unies par un même fil conducteur : la mémoire, la transmission et la quête de vérité.
Le livre que je vous recommande ce mois-ci est écrit par Murièle Ochoa-Gadaut et Mélissa Perroudeau, dont le titre est « Passion généalogie, toutes nos familles ont une histoire secrète ». Murièle, généalogiste professionnelle nous emmène dans ses enquêtes historiques à la croisée des archives et des destinées familiales.
À travers ses recherches, elle met en lumière des secrets de famille oubliés, des mystères non résolus et des récits souvent bouleversants qui rappellent combien notre histoire personnelle est liée à la grande Histoire. Ce livre est un véritable voyage dans le temps, ponctué d’anecdotes passionnantes et de méthodologies précieuses pour tous les amateurs de généalogie.
Pourquoi je vous le recommande ?
✅ Une plongée immersive dans le quotidien d’une généalogiste professionnelle.
✅ Des récits d’enquêtes authentiques qui mêlent rigueur et émotions.
✅ Une source d’inspiration pour nos propres recherches familiales.
📌 À mettre entre toutes les mains, que vous soyez passionné.e de généalogie ou simplement curieux.se de découvrir des histoires vraies, parfois plus étonnantes que la fiction.
Dans un tout autre registre, j’ai été profondément marquée par « Il suffit d’écouter les femmes » réalisé par Sonia Gonzalez, qui revient sur la réalité de l’avortement en France avant la légalisation en 1975.
À travers des témoignages poignants de femmes et d’hommes, ce documentaire nous plonge dans une époque où l’interruption de grossesse était clandestine, dangereuse et marquée par la peur, la honte et les inégalités sociales. Ces récits nous rappellent le combat mené pour le droit des femmes et les conséquences humaines d’une législation répressive.
Pourquoi c’est un documentaire essentiel ?
✅ Des témoignages rares et puissants, portés par une mise en scène sobre mais percutante.
✅ Une immersion historique poignante, qui met en lumière un pan souvent occulté de notre passé.
✅ Un éclairage sur la transmission des histoires familiales, car de nombreuses femmes n’ont parfois jamais pu partager ce qu’elles ont vécu avec leurs proches.
📌 Un documentaire bouleversant et nécessaire, à voir absolument pour mieux comprendre cette période et le combat qui a mené à la loi Veil ! Il est disponible en replay sur France TV
Avez-vous déjà lu ou vu ces œuvres ? Qu’en avez-vous pensé ? Avez-vous d’autres recommandations à partager sur des thématiques similaires ? N’hésitez pas à échanger en commentaire, je serai ravie d’en discuter avec vous !
Rendez-vous le mois prochain pour de nouvelles recommandations ! 📚🎬
Posté le mercredi 05 février dans Les recos du mois
Après quelques mois d’absence (ou devrions-nous dire quelques années ?), nous voici de retour sur le blog, plus motivées que jamais pour explorer ensemble les richesses de la généalogie ! 🌳✨
Pendant cette pause, l’envie de partager découvertes, conseils et histoires de famille ne nous a jamais quittés. Et bonne nouvelle : nous revenons avec plein de nouveautés pour vous accompagner dans vos recherches et continuer à faire vivre ensemble notre passion pour la généalogie.
🎨 Un nouveau design : Vous l’avez certainement remarqué, l’apparence du blog est plus moderne !
🔎 Les recommandations du mois : Chaque mois, nous vous proposerons des découvertes inspirantes en lien avec la généalogie : livres, podcasts, émissions, outils numériques… De quoi nourrir votre curiosité et enrichir vos connaissances ! (la page est ici)
🛠️ Pratiquer la généalogie : Des articles méthodologiques, des conseils pratiques et des astuces pour vous aider à progresser dans vos recherches. Que vous soyez débutant ou passionné de longue date, il y en aura pour tout le monde !
📜 Cas pratiques et récits de recherches : Rien de mieux que des exemples concrets pour illustrer les défis et les réussites d’une enquête généalogique. Nous partagerons des études de cas, des énigmes résolues et peut-être même quelques mystères encore en suspens…
🎯 Des challenges à relever ensemble ! Pourquoi ne pas se lancer dans un Challenge AZ ou d’autres défis généalogiques ? Nous avons envie de vous de partager ces expériences avec vous !
Ce blog est avant tout un espace de partage et d’échange. Alors, n’hésitez pas à réagir, commenter, poser vos questions et proposer vos propres idées d’articles. Vous avez découvert une ressource géniale, un livre incontournable ou une méthode infaillible ? Dites-le-nous, nous serions ravis d’en parler ici !
Nous sommes impatientes de reprendre cette belle aventure avec vous. Rendez-vous très bientôt pour un premier article… et en attendant, dites-nous : quelles sont vos dernières découvertes généalogiques ? 🔍😊
À très vite ! 👋
Posté le mercredi 05 février dans actus-blog
Vous débutez en généalogie et vous avez besoin du vocabulaire de base ? ou vous avez des passionnés de généalogie autour de vous et vous aimeriez comprendre leur langage ? Cet article est fait pour vous 🙂
Arbre généalogique : représentation d’une généalogie.
Branche : partie (ou division) d’un arbre. Par exemple, on peut se concentrer sur sa branche paternelle, c’est-à-dire, les ascendants du côté du père.
Enfant adultérin : enfant conçu lors d’une relation adultère.
Enfant naturel : enfant né hors mariage.
Ligne directe : il s’agit d’une ligne verticale dans l’arbre (fils, père, grand-père, arrière-grand-père etc).
Sosa : il s’agit d’une méthode de numérotation des individus dans un arbre généalogique. La numérotation de Sosa-Stradonitz permet d’identifier chaque ascendant de manière unique.
Aïeul : il s’agit d’un grand-parent, aïeul = mon grand-père, aïeule = ma grand-mère, et mes aïeux = mes grands-parents.
Bisaïeul : il désigne un parent d’un grand parent, en d’autre terme il s’agit d’un arrière-grand-parent.
Trisaïeul : Ce sont les parents de mes bisaïeux, autrement dit mes arrière arrière-grand-parent.
Ascendant : les ascendants sont les générations directes de mon arbre qui précédent ma naissance. Mes parents, mes grands-parents, mes arrière-grands-parents etc. sont tous mes ascendants.
Descendant : les descendants sont les générations directes de mon arbre qui suivent ma naissance. Mes enfants, mes petits-enfants, mes arrière-petits-enfants etc. sont tous mes descendants.
Collatéraux : les membres de notre arbre avec qui nous n’avons pas de lien direct (frère, sœur, oncle, tante, cousin, cousine etc.). Une ligne collatérale est les ascendants ou descendants des frères et sœurs.
Cote : référence d’un document au service des archives.
Série : ensemble d’archive regroupées par une thématique et/ou par une période. Par exemple, la série X regroupe les documents de l’assistance publique et la prévoyance sociale.
Posté le vendredi 14 octobre dans Outils généalogiques
Vous avez déjà entendu l’expression « cousin au 4ème degré » mais savez vous comment compter le degré de parenté ?
Le degré est une notion qui permet, en généalogie, de calculer la proximité entre deux membres d’un même arbre.
Prenons en exemple Louis, qui a deux fils Jean-Louis et Pierre-Louis. Jean-Louis a pour fils Jean et Pierre-Louis a pour fils Pierre. Jean et Pierre sont cousins germains au 4ème degré, et comme le dit si bien notre ami Confucius : « une image vaut mille mots« , je vous explique ça en image :
Le point commun entre Jean et Pierre est leur grand-père Louis, il faut donc compter les degrés, de l’un à l’autre, en passant par cet ancêtre commun. Ici en partant de Jean (0) :
Si Jean a pour enfant Henri-Jean et Pierre a pour enfant Marie-Pierre, Henri-Jean et Marie-Pierre sont cousin au 6ème degré :
Alors, plutôt facile, non ?
Posté le jeudi 08 septembre dans Outils généalogiques
On ne le répètera jamais : l’importance de la source !
Quand on est débutant-e, on cherche, on veut vite trouver et remonter de branche en branche… On est si pressé que bien souvent on oublie de noter les sources…
Et plus tard, lorsqu’on devient un généalogiste plus mâture et qu’on reprend tout son travail on s’aperçoit que les sources sont manquantes… “j’ai trouvé le mariage de mes trisaïeux à Carpentras… mais ou ai-je trouvé ça ?”
Et là, c’est le drame : on reprend les recherches pour enregistrer les sources. En somme, on refait le travail.
D’après wikipédia, une source c’est : “…l’origine d’une information. La source permet de porter un jugement sur la validité d’une information puisqu’elle tend à déceler et à rapporter les intentions des médias producteurs d’information.”
Une source pourquoi faire ? Pour alimenter un écrit, un article, un propos et même étoffer votre arbre sur des faits vécus par vos ancêtres.
Notre conseil, c’est de toujours noter sa source, ça vous l’aviez compris 🙂
Sur internet, que ça soit sur Gallica, Généanet, Filae ou autre, il y a plusieurs solutions :
L’objectif est de pouvoir revenir dessus.
De la même manière, chaque information d’Internet (une vidéo Youtube, un article de blog etc) est une source sur laquelle vous pouvez revenir et qu’il faut penser à intégrer à ses favoris.
S’il s’agit des archives en ligne, en plus des solutions précédentes, pensez également à noter la côte. Lors de votre visite aux archives, même topo : on note les côtes et on prend des photos.
La source, ça peut être également une personne qui vous parle de votre ancêtre. Avec son accord seulement, vous pouvez l’enregistrer à des fins personnelles, sinon pensez à prendre des notes (carnet et stylo ou smartphone/téléphone).
Il y a aussi les livres, les thèses etc qu’on lit sont également des sources. A chacun sa manière : entourer au crayon à papier, post-it ou même photographier l’extrait qui nous. Si vous devez citer dans un de vos écrits, un livre ou une thèse, pensez à les citer en bibliographie. De la même manière, vous pouvez citez un site internet en partageant son lien.
Pensez à noter les sources que vous avez visité dans lesquelles vous n’avez pas trouvé ce que vous recherchiez ! Cela évitera de revenir plusieurs fois sur divers documents et ce, pour rien !
#ChallengeAZ #challengeaz2021
Posté le mardi 30 novembre dans Challenge AZ | 2021
On vous l’accorde… on a manqué d’idées pour cet article…! Mais finalement “y’a pas d’idée” ça peut être le cas en généalogie !
Cela vous est déjà arrivé de chercher la piste d’un ancêtre, de chercher de partout : acte de naissance, mariage, décès, aux AD etc. mais aucune information ne ressort sur ce dernier !
Et pourtant, vous ne lâchez pas l’affaire !
Le premier conseil qu’on peut vous donner : c’est de relire les documents que vous possédez déjà. Chaque détail est important et lorsqu’on a trop la tête dans le guidon, on passe souvent à côté de petits détails qui peuvent changer toute la donne et nous offrir des pistes.
Dans notre catégorie “aux archives” on vous propose pas mal de pistes pour des recherches plus spécifiques : par exemple les hypothèques, vraies mines d’or auxquelles on ne pense pas toujours…
On vous invite également à faire un tour sur notre article “notre routine aux archives” qui recense quelques pistes un peu plus atypiques… et qui donne des idées !
Quand on ne trouve rien et qu’on ne sait plus où chercher, il faut sortir des « éléments classiques » du généalogiste, acte de naissance, mariage, décès. La presse ancienne est un bon outil qui relève quelques fois des trouvailles sur ancêtres pourtant introuvables. N’hésitez pas à taper également le nom et prénom de votre ancêtre recherché dans Gallica, vous pourriez être surpris !
Les associations généalogiques, les associations du patrimoine et les groupes sur les réseaux sociaux (souvent Facebook) de généalogie représentent une forte communauté d’entraide.
Dans tous les cas, exposer votre problème à plusieurs personnes va vous permettre de vous lancer sur des pistes que vous n’aviez pas forcément envisagées. “Tu as regardé son dossier de naturalisation ? et à l’hospice ?”. Ah ! non…
Sans compter, le partage d’expérience : même si chaque arbre est unique, certaines personnes ont une situation ou un début de recherche similaire à la vôtre. Et puis, même si l’aide ne vient pas tout de suite, vous pouvez faire de belles rencontres… comme la nôtre !
Le petit conseil : ne lâchez pas et ne désespérez pas : tout vient à point à qui sait attendre… 🙂
#challengeAZ #challengeAZ2021
Posté le lundi 29 novembre dans Challenge AZ | 2021
X ou l’inconnu est présent dans nos arbres. Ce n’est pas une généralité mais je pense que chaque arbre à son lot d’inconnus. Vous l’avez compris, l’inconnu, c’est la part d’histoire que l’on ignore, la pièce manquante à notre arbre.
Les deux parents abandonnant sont plus rares mais malheureusement ils existent dans de nombreux arbres. Ces deux inconnus stoppent une branche complète.
Si l’enfant est placé en famille nourricière, peut-on combler nos inconnus ? Tout dépendra de la relation entre l’enfant placé et la famille nourricière.
Le cas est relativement plus présent dans les arbres : l’enfant né sans père.
De cet homme, qui viol une femme et qui sera à la fois « connu » par la mère et « inconnu » pour l’enfant et les descendants.
De ce père qui ne déclare pas son enfant et qui n’assumera pas ses actes.
Ce père non connu, c’est aussi ce père, mort au combat, connu dans notre arbre mais inconnu pour l’enfant.
C’est également ce père qui, quelques fois, reconnaîtra tout de même l’enfant quelques années plus tard, balayant l’inconnu de l’arbre.
L’inconnu, c’est aussi ce membre de notre famille que l’on cache :
l’enfant du premier mariage qui a été placé avant un remariage, le frère aîné qui a quitté les ordres et que ses parents renieront, l’homme ou la femme divorcé(e) qui fera honte à la famille.
C’est ce membre, dont on arrêtera de parler et dont l’existence ne sera pas dévoilée aux membres encore présents dans la famille.
Quelques fois, ces inconnus sont retrouvés et dévoilés au grand jour ! Et surtout, ils sont replacés dans leur arbre. Quelques fois ces inconnus, ce sont ces cousins et cousines dont on apprend l’existence par la généalogie et avec qui on remonte les branches et les histoires inconnues.
Le X, en psychogénéalogie et dans la symbolique des prénoms, évoque l’inconnu(e) et la filiation.
On peut lire par exemple : Alix (a l’X, l’inconnu) ou Maxence (m’a en ce X (l’inconnu).
Cependant, certain prénom compte la lettre X et se rapporte à la filiation connue comme ou Alex (à l’ex).
Enfin, d’autres prénoms sans la lettre X portent également la filiation, comme Amélie (à mes lits) ou Amanda (d’amant).
Et vous, vous avez des inconnus dans votre arbre ?
#challengeAZ #challengeAZ2021
Posté le samedi 27 novembre dans Challenge AZ | 2021
Aujourd’hui, on part sur un terme anglais : write ou écrire en français. Écrire sa généalogie, toute une histoire !
Livre, articles, ou même blog… De nos jours, on ne manque pas de format et d’outils pour écrire sur sa généalogie.
Dans le cadre de ce blog, on a décidé d’écrire pour partager nos connaissances de généalogistes amateurs et viser un public précis. Les généalogistes blogueurs et amateurs représentent le plus grand nombre de visites, mais nous avons des amis, notre famille, des passionnés du Tarn-et-Garonne et de son histoire qui lisent également les articles de Souvenirs d’Ancêtres.
Quand il s’agit d’un livre, la démarche est plus personnel et chacun trouve son pourquoi : pour rassembler toutes les pièces et les histoires dont on dispose, pour partager notre arbre plus facilement avec les membres de notre famille qui ne connaissent rien aux termes généalogiques, pour raconter l’histoire de son arrière-grand-père ou de la maison familiale depuis plusieurs générations.
De la même façon, pour qui écrire ? Pour rendre hommage, pour tracer son histoire, pour raconter la vie de l’arrière-grand-mère, le voyage de nos ancêtres et même pour soi-même.
Avec un carnet et un stylo ou un ordinateur et de préférence son arbre et ses recherches. L’histoire est la vôtre, vous pouvez prévenir le lecteur et tout oser !
Certains logiciels, comme Heredis, proposent de générer automatiquement un livret sur notre arbre, que vous pouvez toujours compléter.
Si vous avez peur d’avoir oublié quelques règles de français et que vous souhaitez une aide extérieure lors de l’écriture, vous pouvez faire comme moi : vous inscrire à un cours d’écriture de sa généalogie. Le rappel sur les règles d’écriture ne m’a pas fait de mal, je vous l’avoue 🙂 L’ambiance est décontractée et respecte notre “pourquoi et pour qui”. Les partages et les échanges constructifs sont toujours au rendez-vous, et les copines sont très sympathiques !
Et vous, vous écrivez votre généalogie ?
#challengeAZ
Posté le vendredi 26 novembre dans Challenge AZ | 2021
La généalogie est un voyage dans le temps et dans sa propre Histoire. Mais le plus souvent, elle fait également l’objet d’un “vrai voyage” afin de parcourir les terres de nos ancêtres.
Pour un voyage généalogique réussi, il faut tout de même préparer quelques points.
Qu’est-ce que je veux voir ? Qu’est-ce que je veux faire ? Est-ce que j’ai des points à prioriser dans mes visites ou mes recherches ?
En amont, je vous conseille de tracer un parcours géographique, histoire d’éviter trop d’aller-retour et surtout de passer à côté de certaines choses à voir.
Avec le parcours géographique, je vous conseille d’avoir un planning en tête (ou sur le papier pour les passionnés de la planification comme moi), afin de faire rentrer un maximum de choses dans votre laps de temps.
Pour ma part, je me prévois un planning pour les recherches (généralement une journée aux AD) puis pour les rencontres et les balades dans la ville en quête de la meilleure photo, mais je laisse aussi de la place aux imprévus et aux surprises que m’apportera ce voyage. En effet, les trouvailles et les rencontres de ce voyage peuvent vous apporter de nouvelles pistes et hypothèses à suivre… et à être sur place : autant les inclure tout de suite dans votre timing !
Je vous conseille :
Papier, stylo, appareil photo et carte !
Je sais…désormais on peut avoir tout ça sur son smartphone… mais un petit calepin et un stylo, c’est toujours bon à prendre !
Si vous utilisez votre smartphone pour les photos et Maps, je vous conseille une batterie portable… C’est pas le moment de tomber en rade de batterie lorsqu’il faut prendre en photo l’église dans laquelle vos aïeux se sont mariés !
Lors d’un voyage généalogique pendant lequel je suis concentrée sur une famille ou un couple de mon arbre, je prends généralement tout ce dont je dispose sur eux : actes, recensement, photos etc. afin de relire (encore et toujours) et être certaine d’être au bon endroit et de ne passer à côté de rien.
Pour ce qui est des contacts : essayez de les trouver et préparez vos rencontres en amont.
Les associations généalogiques mais aussi sur le patrimoine peuvent vous aider. Grâce à internet, il est facile de prendre contact avec une association : par mail ou par téléphone.
Les réseaux sociaux sont également une source extraordinaire de contacts : de nombreux groupes existent, en plus des groupes de généalogie, il existe également des groupes ou des pages comme “Tu es de Montélimar…” sur lequel vous pouvez poster votre demande et être surpris de l’aide proposée.
Dans tous les cas, expliquez votre démarche : vous venez de loin pour entreprendre un voyage généalogique. Je vous assure que ce voyage mettra sur votre route des personnes passionnées et passionnantes qui comprendront votre investissement dans vos recherches.
Les musées nous apprennent souvent des détails à propos de la vie locale.
N’hésitez pas à forcer un peu le destin quand vous le sentez et allez-y au culot ! Enfin, pensez à sortir la tête des archives et de vos recherches pour mieux y revenir !
#ChallengeAZ #ChallengeAZ2021
Posté le jeudi 25 novembre dans Challenge AZ | 2021
Avant sa création en 1808 par Napoléon, le département du Tarn-et-Garonne dépendait du département du Lot. Il n’était jusqu’alors qu’une sous-préfecture. Il dépend de la région Occitanie (ex Midi-Pyrénée) et a pour préfecture la commune de Montauban qui compte environ 79 000 habitants appelés les Montalbanais-aises.
En plus des célébrités du département, le Tarn-et-Garonne est au cœur de nos deux arbres. On vous partage les villes de nos arbres en image…
Voici la liste et la carte des villes et villages les plus présents dans l’arbre d’Alexandra.
Et vous, de quelles villes et villages du Tarn-Et-Garonne sont originaires vos ancêtres ?
Nous avons effectué ces cartes avec l’outils macarte.ign.fr. C’est un outils qui permet de créer des cartes avec différents fonds (réseaux routiers, altitude, carte IGN 1950 etc.). Facile d’utilisation, cet outils permet également d’effectuer des tracés entre les villes… Parfait pour nos ancêtres voyageurs !
#challengeAZ #challengeAZ2021
Posté le mardi 23 novembre dans Challenge AZ | 2021
Aujourd’hui, le sujet est partagé entre généalogie et psychogénéalogie.
C’est la place occupée par un enfant dans une famille. L’aîné (1), le cadet (2), le petit dernier (3).
Le rang détermine souvent le rôle joué dans les relations familiales. L’enfant aîné se comportera comme un leader, autant dans sa vie personnelle que professionnelle. L’enfant cadet pourra être rebelle ou du moins avoir des idées élargies. Le dernier, souvent protégé par les parents et les enfants avant lui, aura plus de mal à s’assumer dans la vie.
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En psychogénéalogie, le rang de la fratrie fait référence à des programmes qui se répètent : par exemple, le premier, le quatrième et le septième enfant auront un même programme de vie. De la même manière, le deuxième, le cinquième et le huitième se retrouveront et ainsi de suite.
Si vous prenez le temps de comparer vos ancêtres selon leur place dans leur fratrie, vous pourrez voir certaines similitudes se dessiner, dans des professions, choix, mode ou parcours de vie, ou encore au niveau des personnalités ou des comportements.
Quand on compte les enfants d’une fratrie, il faut tous les compter. Par tous, je veux dire : les enfants décédés jeunes et les enfants mort-nés ainsi que les avortements et les fausses couches.
L’exercice peut s’avérer difficile : même si certains de ces enfants “manquants” peuvent être omis involontairement, ils peuvent être souvent liés à un secret de famille et être cachés volontairement. Vous l’avez compris, le carré de la fratrie n’est pas fiable à 100%.
Dans certaines familles le rang est important, notamment pour les fils. Le fils aîné était souvent promis aux ordres, le second à l’armée.
Connaître le rang de fratrie d’un ancêtre permet aussi de recontextualiser leur vie. “Au décès de sa mère, elle s’est occupée de ses frères et sœurs, c’était l’ainée”.
Dans mon arbre, je constate pour ma branche maternelle, que les derniers de sexe masculin portent le prénom de leur père ou de leur grand-père. A contrario, les femmes ainées portent le prénom de leur mère ou de leur grand-père.
Et vous, des similitudes ou des répétitions selon le rand de fratrie dans votre arbre ?
CHASSERIAU-BANAS N. Psychogénéalogie. 2006. Hachette
TRANVOUEZ A. Psychogénéalogie et physique quantique. (2016) Chemins de l’harmonie
#challengeAZ #challengeAZ2021
Posté le samedi 20 novembre dans Challenge AZ | 2021
Nous voulions ici vous faire la liste non exhaustive des lectures qui peuvent être utiles lorsqu’on commence sa généalogie ou qu’elle est déjà bien avancée lorsqu’on souhaite approfondir une recherche ou bien se renseigner sur l’histoire locale . Vous trouverez ici la liste de ceux que l’on à utilisé ou utilise encore.
Dans un domaine général et purement généalogique:
Dans un domaine général et plutôt historique :
Dans le domaine local du Tarn-et-Garonne :
Dans la série guides de généalogie – Collection archives et culture:
Domaine de la psychogénéalogie:
Les sites et ressources internet :
Même s’il est vrai que de nos jours on achète moins de livres : soit on lit des articles sur internet, dans les magazines, soit on les emprunte… Mais certains livres sont de vrais outils dans mes recherches.
Evidemment Gallica et Retronews restent mes amis favoris sur internet et la célèbre “Revue Française de Généalogie” fait également partie de mon quotidien.
Il m’arrive tout de même de faire encore des achats de livres, notamment sur des thématiques spécifiques. Les livres de la collection Archives & Culture sont bien faits et apportent de bonnes pistes à creuser. Pour ma part je dispose de :
Les femmes au quotidien de 1750 à nos jours, toujours dans la collection Archives et Cultures m’a également beaucoup aidé à définir un contexte aux femmes de mon arbre.
Si vous avez des herboristes dans votre arbre, je vous conseille les yeux fermés le livre les herboristes au temps du certificat de Ida Bost.
Pour les enfants abandonnés, le livre Les enfants de l’oubli de Duclos m’a beaucoup aidé à comprendre l’histoire des orphelins.
Pour l’Histoire et les contextes historiques, Contexte de Thierry Sabot, reste à mon sens l’un des outils les plus pratiques dont je dispose.
Je consulte également des sites comme Persée et je n’hésite pas à consulter des thèses sur les sujets qui m’intéressent.
Mon objectif est de toujours me rapprocher au plus près, du vécu de mes ancêtres.
Pour ne citer que mes préférés :
Psychogénéalogie et physique quantique de Annie Tranvouëz est le premier livre que j’ai lu en psychogénéalogie et qui m’a appris énormément de choses sur mon arbre.
ABC de la généalogie Analytique de Anne Camus aux éditions Grancher est aussi pour moi un réel outil notamment pour le sens des prénoms.
Et enfin l’incontournable Anne Ancelin Schützenberger avec, entre autre, son livre Aie ! Mes aïeux.
#challengeAZ #challengeAZ2021
Posté le vendredi 19 novembre dans Challenge AZ | 2021