Mois de février pour les recos du mois !

Les recos de février 2025

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Les Recos du Mois 📚🎬 : À la recherche de nos véritables origines

Ce mois-ci, je vous propose deux œuvres fascinantes qui explorent les origines humaines et familiales sous un nouveau regard. Entre science et mémoire intime, ces récits nous invitent à réfléchir à notre héritage, qu’il soit génétique ou émotionnel.

Au programme :
🎬 Un documentaire captivant sur l’archéogénétique et la diversité de nos ancêtres humains.
📖 Un livre poignant où Philippe Labro part en quête de la mémoire de sa mère, une femme restée mystérieuse malgré les liens du sang.


🎬 « Qui sont nos véritables ancêtres ? » | 42 – La réponse à presque tout | ARTE

L’histoire de nos origines n’est pas aussi linéaire qu’on l’a longtemps cru. Le documentaire « Qui sont nos véritables ancêtres ? », diffusé dans la série « 42 – La réponse à presque tout » sur ARTE, propose une plongée fascinante dans les dernières découvertes de l’archéogénétique.

🔍 Ce que j’ai découvert :

  • Nous ne descendons pas uniquement des Homo sapiens : les croisements avec les Néandertaliens et les Dénisoviens ont influencé notre génome moderne.
  • L’ADN ancien révèle des migrations, des adaptations biologiques et même des traits de caractère hérités de ces lointains ancêtres.
  • Les études génétiques remettent en question nos notions traditionnelles de lignée et d’identité.

💡 Pourquoi regarder ce documentaire ?

  • Pour comprendre l’héritage caché que nous portons en nous.
  • Pour voir comment la science réécrit notre histoire grâce aux avancées technologiques.
  • Pour prendre du recul sur la notion même d’ancêtre et d’appartenance.

📌 À voir ici : Qui sont nos véritables ancêtres ? | ARTE


📖 « Ma mère, cette inconnue » – Philippe Labro

Après avoir exploré les origines de l’humanité, je suis passée à une quête plus intime : celle de nos racines familiales.

📝 Un récit personnel et universel
Dans ce livre, Labro se penche sur une femme qu’il croyait connaître : sa mère. Entre les silences, les non-dits et les souvenirs épars, il tente de reconstituer l’enfance de sa mère, discrète sur le sujet, souvent en retrait, et pourtant déterminante dans son existence.

❤️ Pourquoi lire ce livre ?

  • Parce qu’il pose une question qui nous touche tous : connaît-on vraiment nos parents ?
  • Parce qu’il parle du rôle des femmes dans l’histoire familiale, souvent laissées dans l’ombre.
  • Parce que Labro, avec son talent narratif, nous entraîne dans une enquête à la fois intime et universelle.

📌 À lire absolument pour toutes celles et ceux qui ont ressenti le besoin de mieux comprendre leur propre histoire familiale.


🌍 Des œuvres qui se répondent

Ces deux recommandations, bien que très différentes, ont un point commun fort : la quête d’identité. Que ce soit dans l’ADN de nos lointains ancêtres ou dans les souvenirs de nos proches, nous sommes tous en recherche d’un lien, d’une racine, d’une réponse.

Que nous soyons façonnés par des gènes issus de croisements improbables ou par des figures familiales que nous avons peu connues, ces œuvres nous rappellent que l’histoire de chacun est faite de mystères et de découvertes.


💬 Et vous ?

Avez-vous déjà essayé d’en savoir plus sur vos ancêtres biologiques ou familiaux ? Ces recommandations vous inspirent-elles ? Partagez vos impressions en commentaire !

Rendez-vous le mois prochain pour d’autres découvertes inspirantes ! 🌳✨


Crédit Photo Boris Pavlikovsky

Posté le dimanche 02 mars dans Les recos du mois
Papiers déchirés

Préservons Notre Mémoire !

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Ne jetez pas les documents de famille

Lorsqu’un proche part en maison de retraite ou décède, il est souvent nécessaire de trier et vider ses affaires. Dans ces moments, de nombreux documents familiaux risquent d’être jetés par méconnaissance de leur valeur historique et généalogique. Pourtant, ces papiers recèlent parfois de véritables trésors pour les passionnés de généalogie et pour la mémoire collective. Avant de tout mettre à la poubelle, voici quelques conseils pour sensibiliser votre entourage à l’importance de préserver ces archives.

📜 Avant de jeter, posez-vous la question : qui pourrait être intéressé ?

Avant de vous débarrasser des papiers anciens, prenez le temps de demander à votre famille si quelqu’un souhaiterait les récupérer. Un cousin, un oncle, un neveu passionné de généalogie pourrait être ravi de conserver ces documents et de les exploiter.

Si personne dans votre entourage immédiat ne semble intéressé, ne jetez pas tout immédiatement. Certains documents peuvent être mis de côté pour être transmis plus tard, notamment aux générations suivantes qui prendront peut-être conscience de leur importance avec le temps.

📁 Quels documents conserver et transmettre ?

Voici une liste non exhaustive des documents qui peuvent être utiles pour les recherches généalogiques et historiques :

✔️ Documents d’état civil (actes de naissance, mariage, décès)
✔️ Livrets de famille, passeport et carte d’identité
✔️ Photos annotées (les noms au dos sont précieux !)
✔️ Lettres et correspondances familiales
✔️ Testaments, contrats de mariage
✔️ Diplômes, certificats de travail, livrets militaires
✔️ Carnets de guerre, journaux intimes
✔️ Titres de propriété, plans anciens de maisons ou terrains
✔️ Cartes postales envoyées ou reçues

En revanche, certains documents plus récents et sensibles (relevés bancaires, documents médicaux, factures courantes) n’ont pas d’intérêt généalogique et peuvent être détruits pour préserver la confidentialité.

🛠️ À qui donner ces archives ?

Si personne de votre famille ne souhaite conserver ces documents, plusieurs options s’offrent à vous :

  • Les Archives départementales : Elles peuvent être intéressées par certains papiers, notamment s’ils concernent un événement historique ou un personnage local important.
  • Les sociétés de généalogie ou d’histoire locale : Elles recueillent parfois des archives et témoignages pour enrichir la mémoire collective.
  • Des passionnés de généalogie : Si vous êtes en contact avec des généalogistes, certains seront peut-être ravis de récupérer des documents d’intérêt.
  • Les musées locaux : Pour des archives ayant une valeur historique ou patrimoniale spécifique.

🔎 Faire de la prévention pour éviter la destruction de ces trésors

Beaucoup de documents disparaissent simplement par manque d’information et de sensibilisation. Pour éviter ces pertes :

Parlez-en à votre entourage : Expliquez pourquoi ces documents sont précieux.
Faites un tri raisonné : Même si tout n’est pas à conserver, une simple sélection peut sauver des éléments clés.
Numérisez les documents importants : Cela permet de les préserver et de les partager plus facilement.
Encouragez à poser des questions : Une simple discussion peut éviter qu’un livret de famille centenaire finisse à la poubelle.

En conclusion : ne jetons pas l’histoire familiale !

Chaque papier ancien raconte une histoire, chaque photo oubliée est une fenêtre sur le passé. Il serait dommage de voir disparaître ces morceaux de mémoire faute de savoir quoi en faire. Prenez le temps de trier, questionner et transmettre, car ce que nous considérons aujourd’hui comme ordinaire pourrait être une source précieuse pour les générations futures.

Je sais qu’il est tentant de vouloir tout terminer rapidement lorsque l’on se retrouve dans cette situation délicate et que jeter semble être la solution la plus simple, mais prendre un peu de temps pour préserver ces documents peut révéler des trésors inestimables pour la mémoire familiale.

Crédit photo (Stefan Schweihofer from Pixabay)


👉 Et vous, avez-vous déjà sauvé des documents de la destruction ? Avez-vous trouvé des trésors oubliés dans des papiers de famille ? Partagez vos expériences en commentaire !

Posté le samedi 22 février dans Partage généalogiques
Lettres d'amour anciennes

Petites annonces amoureuses de janvier 1910

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Que nous apprennent ces trésors d’archives ?

Aujourd’hui en ce 14 février 2025, j’ai décidé – sans surprise – de vous parler d’amour ! Les petites annonces amoureuses publiées dans un journal Marseille Annonces en 1910 (5 janvier) offrent un regard fascinant sur les aspirations et les valeurs de l’époque. Entre considérations financières, critères physiques et attentes de compatibilité, ces annonces sont bien plus que de simples messages personnels : elles reflètent une société où le mariage était au croisement de l’amour, de la stratégie sociale et de la stabilité économique.

Dans cet article, je vous propose l’analyse d’une sélection de 24 annonces féminines et 22 masculines. Voici les tendances, surprises et chiffres marquants qui s’en dégagent.


📊 Les chiffres clés

Répartition des âges

  • Femmes :
    • Âge moyen : 31 ans
    • Âge le plus commun : 25 ans
    • Âge minimum : 21 ans, âge maximum : 62 ans
  • Hommes :
    • Âge moyen : 35,3 ans
    • Âge le plus commun : 25 ans
    • Âge minimum : 30 ans, âge maximum : 63 ans

Conclusion : Les femmes sont souvent plus jeunes dans les annonces, tandis que les hommes cherchent des conjointes plus jeunes qu’eux-mêmes, un reflet attendu des normes de l’époque.


🗝️ Thèmes et mots clés récurrents

  • « Âge » et « situation » :
    Le mot « ans » est omniprésent (36 occurrences). Indiquer l’âge était une priorité, tout comme la mention de revenus ou d’une dot. L’expression « situation », qu’il s’agisse d’un poste stable ou de rentes, revient régulièrement dans les annonces des deux sexes.
  • Le langage formel :
    Les annonces utilisent des expressions très polies et sérieuses, telles que « s’unirait » ou « ne répondra qu’à lettre sérieuse », ce qui traduit une forte volonté d’engagement et un respect des convenances.
  • Critères physiques et qualités personnelles :
    • Chez les hommes : Ils recherchent souvent des qualités spécifiques, comme « grande », « bonne musicienne » ou « femme d’intérieur ». Certains précisent des préférences comme la couleur des cheveux ou la corpulence.
    • Chez les femmes : Elles mettent davantage en avant leur statut social ou professionnel et leurs qualités morales (ex. : « très sérieuse », « distinguée »).

💰 Le poids des finances dans le mariage

Un aspect frappant des annonces est la fréquente mention de rentes ou de revenus fixes :

  • Une veuve annonce fièrement posséder 45 000 francs, cherchant un retraité ou un propriétaire.
  • Un notaire souligne ses 25 000 francs de revenus annuels, à la recherche d’une épouse « distinguée ».

Cette insistance sur la dot et la stabilité financière reflète une époque où le mariage était autant une alliance économique qu’une union sentimentale.


🎭 Ce qui est surprenant… ou pas !

Ce qui est attendu :

  • Hommes plus âgés cherchant des femmes plus jeunes. Cela s’inscrit dans les normes sociales de 1910, où la stabilité économique masculine était primordiale.
  • La préférence pour des situations stables. Les mentions de professions comme « institutrice », « fonctionnaire » ou « notaire » montrent l’importance d’un statut reconnu.

Ce qui surprend :

  • L’âge de 25 ans comme pivot : Aussi bien chez les hommes que chez les femmes, cet âge revient fréquemment, reflétant peut-être un moment clé perçu comme idéal pour le mariage.
  • La place des divorcés et veufs/veuves : Plusieurs annonces brisent l’image de l’union idéale en mentionnant explicitement des statuts comme « divorcé(e) » ou « veuf/veuve », ce qui témoigne d’une ouverture relative pour l’époque.

🌍 Une société en miroir : que retenir ?

Ces petites annonces montrent une société où le mariage n’était pas seulement une affaire de cœur, mais aussi un projet structuré, parfois presque transactionnel. La mention répétée des rentes, des dots ou des professions met en lumière les attentes économiques et sociales du début du XXᵉ siècle. Pourtant, derrière ces mots parfois froids, transparaît aussi un désir sincère de complicité et de compatibilité.


📌 À approfondir : une analyse contextuelle à affiner

Il est important de noter que cette analyse repose sur un échantillon restreint, sélectionné parmi les petites annonces d’un journal spécifique à Marseille en 1910. Ces observations offrent un aperçu intéressant mais ne peuvent prétendre représenter l’ensemble des pratiques ou mentalités de l’époque.

Pour tirer des conclusions plus solides, il serait passionnant d’élargir cette recherche :

  • Comparer les petites annonces sur plusieurs années ou régions.
  • Étudier des journaux destinés à des milieux sociaux variés.
  • Explorer les différences entre zones urbaines et rurales.

Malgré ces limites, ces annonces nous offrent une fenêtre fascinante sur les aspirations et les préoccupations d’une société en quête d’équilibre entre tradition et modernité.

La source est sur Gallica & Crédit photo (Petra from Pixabay)


Et vous, que pensez-vous de ces petites annonces ? Voyez-vous des similarités avec notre époque ou, au contraire, des contrastes frappants ? N’hésitez pas à partager vos réflexions en commentaire !

Posté le vendredi 14 février dans Partage généalogiques
Mois de janvier pour les recos du mois !

Les recos de janvier 2025

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Les Recos du Mois 📚🎬 : Enquêtes généalogiques et témoignages poignants

Chaque mois, nous vous proposons des recommandations autour de la généalogie et de l’histoire. Ce mois-ci, j’ai sélectionné un livre captivant d’une généalogiste professionnelle qui nous plonge au cœur d’enquêtes familiales fascinantes, et un documentaire bouleversant sur l’avortement avant la loi Veil, porté par des témoignages puissants. Deux œuvres différentes mais unies par un même fil conducteur : la mémoire, la transmission et la quête de vérité.

📖 Plongée dans les archives : un livre entre enquêtes professionnelles et personnelles

Le livre que je vous recommande ce mois-ci est écrit par Murièle Ochoa-Gadaut et Mélissa Perroudeau, dont le titre est « Passion généalogie, toutes nos familles ont une histoire secrète ». Murièle, généalogiste professionnelle nous emmène dans ses enquêtes historiques à la croisée des archives et des destinées familiales.

À travers ses recherches, elle met en lumière des secrets de famille oubliés, des mystères non résolus et des récits souvent bouleversants qui rappellent combien notre histoire personnelle est liée à la grande Histoire. Ce livre est un véritable voyage dans le temps, ponctué d’anecdotes passionnantes et de méthodologies précieuses pour tous les amateurs de généalogie.

Pourquoi je vous le recommande ?
✅ Une plongée immersive dans le quotidien d’une généalogiste professionnelle.
✅ Des récits d’enquêtes authentiques qui mêlent rigueur et émotions.
✅ Une source d’inspiration pour nos propres recherches familiales.

📌 À mettre entre toutes les mains, que vous soyez passionné.e de généalogie ou simplement curieux.se de découvrir des histoires vraies, parfois plus étonnantes que la fiction.

🎬 Documentaire coup de poing : l’avortement avant la loi Veil

Dans un tout autre registre, j’ai été profondément marquée par « Il suffit d’écouter les femmes » réalisé par Sonia Gonzalez, qui revient sur la réalité de l’avortement en France avant la légalisation en 1975.

À travers des témoignages poignants de femmes et d’hommes, ce documentaire nous plonge dans une époque où l’interruption de grossesse était clandestine, dangereuse et marquée par la peur, la honte et les inégalités sociales. Ces récits nous rappellent le combat mené pour le droit des femmes et les conséquences humaines d’une législation répressive.

Pourquoi c’est un documentaire essentiel ?
Des témoignages rares et puissants, portés par une mise en scène sobre mais percutante.
Une immersion historique poignante, qui met en lumière un pan souvent occulté de notre passé.
Un éclairage sur la transmission des histoires familiales, car de nombreuses femmes n’ont parfois jamais pu partager ce qu’elles ont vécu avec leurs proches.

📌 Un documentaire bouleversant et nécessaire, à voir absolument pour mieux comprendre cette période et le combat qui a mené à la loi Veil ! Il est disponible en replay sur France TV

💬 Et vous ?

Avez-vous déjà lu ou vu ces œuvres ? Qu’en avez-vous pensé ? Avez-vous d’autres recommandations à partager sur des thématiques similaires ? N’hésitez pas à échanger en commentaire, je serai ravie d’en discuter avec vous !

Rendez-vous le mois prochain pour de nouvelles recommandations ! 📚🎬

Posté le mercredi 05 février dans Les recos du mois
Un vélo garé

Nous sommes de retour ! 🚀

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Après quelques mois d’absence (ou devrions-nous dire quelques années ?), nous voici de retour sur le blog, plus motivées que jamais pour explorer ensemble les richesses de la généalogie ! 🌳✨

Pendant cette pause, l’envie de partager découvertes, conseils et histoires de famille ne nous a jamais quittés. Et bonne nouvelle : nous revenons avec plein de nouveautés pour vous accompagner dans vos recherches et continuer à faire vivre ensemble notre passion pour la généalogie.

🆕 Ce qui vous attend sur le blog

🎨 Un nouveau design : Vous l’avez certainement remarqué, l’apparence du blog est plus moderne !

🔎 Les recommandations du mois : Chaque mois, nous vous proposerons des découvertes inspirantes en lien avec la généalogie : livres, podcasts, émissions, outils numériques… De quoi nourrir votre curiosité et enrichir vos connaissances ! (la page est ici)

🛠️ Pratiquer la généalogie : Des articles méthodologiques, des conseils pratiques et des astuces pour vous aider à progresser dans vos recherches. Que vous soyez débutant ou passionné de longue date, il y en aura pour tout le monde !

📜 Cas pratiques et récits de recherches : Rien de mieux que des exemples concrets pour illustrer les défis et les réussites d’une enquête généalogique. Nous partagerons des études de cas, des énigmes résolues et peut-être même quelques mystères encore en suspens…

🎯 Des challenges à relever ensemble ! Pourquoi ne pas se lancer dans un Challenge AZ ou d’autres défis généalogiques ? Nous avons envie de vous de partager ces expériences avec vous !

🤝 On compte sur vous !

Ce blog est avant tout un espace de partage et d’échange. Alors, n’hésitez pas à réagir, commenter, poser vos questions et proposer vos propres idées d’articles. Vous avez découvert une ressource géniale, un livre incontournable ou une méthode infaillible ? Dites-le-nous, nous serions ravis d’en parler ici !

Nous sommes impatientes de reprendre cette belle aventure avec vous. Rendez-vous très bientôt pour un premier article… et en attendant, dites-nous : quelles sont vos dernières découvertes généalogiques ? 🔍😊

À très vite ! 👋

Posté le mercredi 05 février dans actus-blog

Généalogie : le vocabulaire utile

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Vous débutez en généalogie et vous avez besoin du vocabulaire de base ? ou vous avez des passionnés de généalogie autour de vous et vous aimeriez comprendre leur langage ? Cet article est fait pour vous 🙂

Dans l’arbre

Arbre généalogique : représentation d’une généalogie.

Branche : partie (ou division) d’un arbre. Par exemple, on peut se concentrer sur sa branche paternelle, c’est-à-dire, les ascendants du côté du père.

Enfant adultérin : enfant conçu lors d’une relation adultère.

Enfant naturel : enfant né hors mariage.

Ligne directe : il s’agit d’une ligne verticale dans l’arbre (fils, père, grand-père, arrière-grand-père etc).

Sosa : il s’agit d’une méthode de numérotation des individus dans un arbre généalogique. La numérotation de Sosa-Stradonitz permet d’identifier chaque ascendant de manière unique.

Le vocabulaire de la famille et de ses membres

Aïeul : il s’agit d’un grand-parent, aïeul = mon grand-père, aïeule = ma grand-mère, et mes aïeux = mes grands-parents.

Bisaïeul : il désigne un parent d’un grand parent, en d’autre terme il s’agit d’un arrière-grand-parent.

Trisaïeul : Ce sont les parents de mes bisaïeux, autrement dit mes arrière arrière-grand-parent.


Ascendant : les ascendants sont les générations directes de mon arbre qui précédent ma naissance. Mes parents, mes grands-parents, mes arrière-grands-parents etc. sont tous mes ascendants.

Descendant : les descendants sont les générations directes de mon arbre qui suivent ma naissance. Mes enfants, mes petits-enfants, mes arrière-petits-enfants etc. sont tous mes descendants.


Collatéraux : les membres de notre arbre avec qui nous n’avons pas de lien direct (frère, sœur, oncle, tante, cousin, cousine etc.). Une ligne collatérale est les ascendants ou descendants des frères et sœurs.

Aux archives

Cote : référence d’un document au service des archives.

Série : ensemble d’archive regroupées par une thématique et/ou par une période. Par exemple, la série X regroupe les documents de l’assistance publique et la prévoyance sociale.

Posté le vendredi 14 octobre dans Outils généalogiques
Article degré de parenté : champs de fleurs pour illustrer la famille

Degrés de parenté, comment compter ?

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Vous avez déjà entendu l’expression « cousin au 4ème degré » mais savez vous comment compter le degré de parenté ?

Le degré est une notion qui permet, en généalogie, de calculer la proximité entre deux membres d’un même arbre.

Prenons en exemple Louis, qui a deux fils Jean-Louis et Pierre-Louis. Jean-Louis a pour fils Jean et Pierre-Louis a pour fils Pierre. Jean et Pierre sont cousins germains au 4ème degré, et comme le dit si bien notre ami Confucius : « une image vaut mille mots« , je vous explique ça en image :

Le point commun entre Jean et Pierre est leur grand-père Louis, il faut donc compter les degrés, de l’un à l’autre, en passant par cet ancêtre commun. Ici en partant de Jean (0) :

  • de Jean à Jean-Louis, 1
  • de Jean-Louis à Louis, 2
  • de Louis à Pierre-Louis, 3
  • de Pierre-Louis à Pierre, 4

Si Jean a pour enfant Henri-Jean et Pierre a pour enfant Marie-Pierre, Henri-Jean et Marie-Pierre sont cousin au 6ème degré :

  • de Henri-Jean à Jean 1
  • de Jean à Jean-Louis, 2
  • de Jean-Louis à Louis, 3
  • de Louis à Pierre-Louis, 4
  • de Pierre-Louis à Pierre, 5
  • de Pierre à Marie-Pierre, 6

Alors, plutôt facile, non ?

Posté le jeudi 08 septembre dans Outils généalogiques

Z comme zut ! J’ai oublié la source

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On ne le répètera jamais : l’importance de la source ! 

Quand on est débutant-e, on cherche, on veut vite trouver et remonter de branche en branche… On est si pressé que bien souvent on oublie de noter les sources…

Et plus tard, lorsqu’on devient un généalogiste plus mâture et qu’on reprend tout son travail on s’aperçoit que les sources sont manquantes… “j’ai trouvé le mariage de mes trisaïeux à Carpentras… mais ou ai-je trouvé ça ?” 

Et là, c’est le drame : on reprend les recherches pour enregistrer les sources. En somme, on refait le travail.

Une source, c’est quoi ?

D’après wikipédia, une source c’est : “…l’origine d’une information. La source permet de porter un jugement sur la validité d’une information puisqu’elle tend à déceler et à rapporter les intentions des médias producteurs d’information.

Une source pourquoi faire ? Pour alimenter un écrit, un article, un propos et même étoffer votre arbre sur des faits vécus par vos ancêtres.

Comment on s’y prend ?

Notre conseil, c’est de toujours noter sa source, ça vous l’aviez compris 🙂 

Sur internet, que ça soit sur Gallica, Généanet, Filae ou autre, il y a plusieurs solutions : 

  • Ce genre de site propose, bien souvent, d’enregistrer les résultats de recherches via notre compte. 
  • Faites une capture d’image.
  • Enregistrez directement la page ou le site dans vos favoris

L’objectif est de pouvoir revenir dessus.

De la même manière, chaque information d’Internet (une vidéo Youtube, un article de blog etc) est une source sur laquelle vous pouvez revenir et qu’il faut penser à intégrer à ses favoris. 

S’il s’agit des archives en ligne, en plus des solutions précédentes, pensez également à noter la côte. Lors de votre visite aux archives, même topo : on note les côtes et on prend des photos.

La source, ça peut être également une personne qui vous parle de votre ancêtre. Avec son accord seulement, vous pouvez l’enregistrer à des fins personnelles, sinon pensez à prendre des notes (carnet et stylo ou smartphone/téléphone). 

Il y a aussi les livres, les thèses etc qu’on lit sont également des sources. A chacun sa manière : entourer au crayon à papier, post-it ou même photographier l’extrait qui nous. Si vous devez citer dans un de vos écrits, un livre ou une thèse, pensez à les citer en bibliographie. De la même manière, vous pouvez citez un site internet en partageant son lien.

Le petit +

Pensez à noter les sources que vous avez visité dans lesquelles vous n’avez pas trouvé ce que vous recherchiez ! Cela évitera de revenir plusieurs fois sur divers documents et ce, pour rien !


#ChallengeAZ #challengeaz2021

Posté le mardi 30 novembre dans Challenge AZ | 2021

Y comme Y’a pas d’idée !

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On vous l’accorde… on a manqué d’idées pour cet article…! Mais finalement “y’a pas d’idée” ça peut être le cas en généalogie !

Cela vous est déjà arrivé de chercher la piste d’un ancêtre, de chercher de partout : acte de naissance, mariage, décès, aux AD etc. mais aucune information ne ressort sur ce dernier ! 

Et pourtant, vous ne lâchez pas l’affaire

Des fois on ne sait plus où chercher… 

Le premier conseil qu’on peut vous donner : c’est de relire les documents que vous possédez déjà. Chaque détail est important et lorsqu’on a trop la tête dans le guidon, on passe souvent à côté de petits détails qui peuvent changer toute la donne et nous offrir des pistes. 

Dans notre catégorie “aux archives” on vous propose pas mal de pistes pour des recherches plus spécifiques : par exemple les hypothèques, vraies mines d’or auxquelles on ne pense pas toujours… 

On vous invite également à faire un tour sur notre article “notre routine aux archives” qui recense quelques pistes un peu plus atypiques… et qui donne des idées !

Quand on ne trouve rien et qu’on ne sait plus où chercher, il faut sortir des « éléments classiques » du généalogiste, acte de naissance, mariage, décès. La presse ancienne est un bon outil qui relève quelques fois des trouvailles sur ancêtres pourtant introuvables. N’hésitez pas à taper également le nom et prénom de votre ancêtre recherché dans Gallica, vous pourriez être surpris !

Association et groupe d’entraide 

Les associations généalogiques, les associations du patrimoine et les groupes sur les réseaux sociaux (souvent Facebook) de généalogie représentent une forte communauté d’entraide.

Dans tous les cas, exposer votre problème à plusieurs personnes va vous permettre de vous lancer sur des pistes que vous n’aviez pas forcément envisagées. “Tu as regardé son dossier de naturalisation ? et à l’hospice ?”. Ah ! non…

Sans compter, le partage d’expérience : même si chaque arbre est unique, certaines personnes ont une situation ou un début de recherche similaire à la vôtre. Et puis, même si l’aide ne vient pas tout de suite, vous pouvez faire de belles rencontres… comme la nôtre !

Le petit conseil : ne lâchez pas et ne désespérez pas : tout vient à point à qui sait attendre… 🙂  


#challengeAZ #challengeAZ2021

Posté le lundi 29 novembre dans Challenge AZ | 2021

X comme X, l’inconnu

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X ou l’inconnu est présent dans nos arbres. Ce n’est pas une généralité mais je pense que chaque arbre à son lot d’inconnus. Vous l’avez compris, l’inconnu, c’est la part d’histoire que l’on ignore, la pièce manquante à notre arbre.

Les parents inconnus

Les deux parents abandonnant sont plus rares mais malheureusement ils existent dans de nombreux arbres. Ces deux inconnus stoppent une branche complète.
Si l’enfant est placé en famille nourricière, peut-on combler nos inconnus ? Tout dépendra de la relation entre l’enfant placé et la famille nourricière.

Sans père

Le cas est relativement plus présent dans les arbres : l’enfant né sans père.
De cet homme, qui viol une femme et qui sera à la fois « connu » par la mère et « inconnu » pour l’enfant et les descendants.
De ce père qui ne déclare pas son enfant et qui n’assumera pas ses actes.

Ce père non connu, c’est aussi ce père, mort au combat, connu dans notre arbre mais inconnu pour l’enfant.
C’est également ce père qui, quelques fois, reconnaîtra tout de même l’enfant quelques années plus tard, balayant l’inconnu de l’arbre.

Ce frère, cette soeur, cet oncle, cette tante…

L’inconnu, c’est aussi ce membre de notre famille que l’on cache :
l’enfant du premier mariage qui a été placé avant un remariage, le frère aîné qui a quitté les ordres et que ses parents renieront, l’homme ou la femme divorcé(e) qui fera honte à la famille.
C’est ce membre, dont on arrêtera de parler et dont l’existence ne sera pas dévoilée aux membres encore présents dans la famille.

Quelques fois, ces inconnus sont retrouvés et dévoilés au grand jour ! Et surtout, ils sont replacés dans leur arbre. Quelques fois ces inconnus, ce sont ces cousins et cousines dont on apprend l’existence par la généalogie et avec qui on remonte les branches et les histoires inconnues.

Psychogénéalogie, le X dans les prénoms

Le X, en psychogénéalogie et dans la symbolique des prénoms, évoque l’inconnu(e) et la filiation.
On peut lire par exemple : Alix (a l’X, l’inconnu) ou Maxence (m’a en ce X (l’inconnu).
Cependant, certain prénom compte la lettre X et se rapporte à la filiation connue comme ou Alex (à l’ex).
Enfin, d’autres prénoms sans la lettre X portent également la filiation, comme Amélie (à mes lits) ou Amanda (d’amant).

Et vous, vous avez des inconnus dans votre arbre ?


#challengeAZ #challengeAZ2021

Posté le samedi 27 novembre dans Challenge AZ | 2021

W comme Write

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Aujourd’hui, on part sur un terme anglais : write ou écrire en français. Écrire sa généalogie, toute une histoire !

Quel format ? 

Livre, articles, ou même blog… De nos jours, on ne manque pas de format et d’outils pour écrire sur sa généalogie.

Pourquoi et pour qui ?

Dans le cadre de ce blog, on a décidé d’écrire pour partager nos connaissances de généalogistes amateurs et viser un public précis. Les généalogistes blogueurs et amateurs représentent le plus grand nombre de visites, mais nous avons des amis, notre famille, des passionnés du Tarn-et-Garonne et de son histoire qui lisent également les articles de Souvenirs d’Ancêtres.

Quand il s’agit d’un livre, la démarche est plus personnel et chacun trouve son pourquoi : pour rassembler toutes les pièces et les histoires dont on dispose, pour partager notre arbre plus facilement avec les membres de notre famille qui ne connaissent rien aux termes généalogiques, pour raconter l’histoire de son arrière-grand-père ou de la maison familiale depuis plusieurs générations.

De la même façon, pour qui écrire ? Pour rendre hommage, pour tracer son histoire, pour raconter la vie de l’arrière-grand-mère, le voyage de nos ancêtres et même pour soi-même.

Comment ?

Avec un carnet et un stylo ou un ordinateur et de préférence son arbre et ses recherches. L’histoire est la vôtre, vous pouvez prévenir le lecteur et tout oser !

Certains logiciels, comme Heredis, proposent de générer automatiquement un livret sur notre arbre, que vous pouvez toujours compléter. 

Si vous avez peur d’avoir oublié quelques règles de français et que vous souhaitez une aide extérieure lors de l’écriture, vous pouvez faire comme moi : vous inscrire à un cours d’écriture de sa généalogie. Le rappel sur les règles d’écriture ne m’a pas fait de mal, je vous l’avoue 🙂 L’ambiance est décontractée et respecte notre “pourquoi et pour qui”. Les partages et les échanges constructifs sont toujours au rendez-vous, et les copines sont très sympathiques !

Et vous, vous écrivez votre généalogie ?


#challengeAZ

Posté le vendredi 26 novembre dans Challenge AZ | 2021

V comme voyage généalogique

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La généalogie est un voyage dans le temps et dans sa propre Histoire. Mais le plus souvent, elle fait également l’objet d’un “vrai voyage” afin de parcourir les terres de nos ancêtres

Ce que je dois anticiper :

Pour un voyage généalogique réussi, il faut tout de même préparer quelques points. 

Qu’est-ce que je veux voir ? Qu’est-ce que je veux faire ? Est-ce que j’ai des points à prioriser dans mes visites ou mes recherches ?

En amont, je vous conseille de tracer un parcours géographique, histoire d’éviter trop d’aller-retour et surtout de passer à côté de certaines choses à voir. 

Avec le parcours géographique, je vous conseille d’avoir un planning en tête (ou sur le papier pour les passionnés de la planification comme moi), afin de faire rentrer un maximum de choses dans votre laps de temps. 

Pour ma part, je me prévois un planning pour les recherches (généralement une journée aux AD) puis pour les rencontres et les balades dans la ville en quête de la meilleure photo, mais je laisse aussi de la place aux imprévus et aux surprises que m’apportera ce voyage. En effet, les trouvailles et les rencontres de ce voyage peuvent vous apporter de nouvelles pistes et hypothèses à suivre… et à être sur place : autant les inclure tout de suite dans votre timing !

Je vous conseille :

  • d’avoir quelques pistes à suivre et lister les choses à voir :
    • des maisons ou des bâtiments (mairie, ancien magasin, ancienne école, église etc.) à prendre en photo. Pour ma part, j’aime beaucoup prendre des photos de la ville actuelle afin de la comparer aux cartes postales anciennes. 
  • d’avoir des contacts sur place : c’est toujours un plus ! Vous pouvez en profiter pour les rencontrer (je vous donne des conseils sur comment trouver des contacts dans la suite de l’article). 
  • de vous rendre aux AD si elles sont proches (et si vous avez des points à éclaircir, évidemment !).
    • Si vous vous rendez aux archives, je vous conseille de lister en amont les côtes que vous souhaitez consulter. Cependant, ne vous fermez aucune porte ! Les recherches imprévues ont aussi leur lots de surprises 🙂
  • de vous rendre dans la médiathèque de la ville : l’entrée est généralement gratuite et vous pouvez y trouver des livres et articles sur la ville et la région selon les époques. 
  • vous rendre à l’office du Tourisme de la ville : ils pourront vous renseigner sur quelques sujets de vos recherches et généralement l’office du tourisme possède également des livres sur le patrimoine.

Qu’est-ce que je prends dans mon sac à dos ? 

Papier, stylo, appareil photo et carte ! 

Je sais…désormais on peut avoir tout ça sur son smartphone… mais un petit calepin et un stylo, c’est toujours bon à prendre !

Si vous utilisez votre smartphone pour les photos et Maps, je vous conseille une batterie portable… C’est pas le moment de tomber en rade de batterie lorsqu’il faut prendre en photo l’église dans laquelle vos aïeux se sont mariés !

Lors d’un voyage généalogique pendant lequel je suis concentrée sur une famille ou un couple de mon arbre, je prends généralement tout ce dont je dispose sur eux : actes, recensement, photos etc. afin de relire (encore et toujours) et être certaine d’être au bon endroit et de ne passer à côté de rien.

Quels contacts ?

Pour ce qui est des contacts : essayez de les trouver et préparez vos rencontres en amont

Les associations généalogiques mais aussi sur le patrimoine peuvent vous aider. Grâce à internet, il est facile de prendre contact avec une association : par mail ou par téléphone.

Les réseaux sociaux sont également une source extraordinaire de contacts : de nombreux groupes existent, en plus des groupes de généalogie, il existe également des groupes ou des pages comme “Tu es de Montélimar…” sur lequel vous pouvez poster votre demande et être surpris de l’aide proposée.

Dans tous les cas, expliquez votre démarche : vous venez de loin pour entreprendre un voyage généalogique. Je vous assure que ce voyage mettra sur votre route des personnes passionnées et passionnantes qui comprendront votre investissement dans vos recherches.

Bonus

Les musées nous apprennent souvent des détails à propos de la vie locale.

N’hésitez pas à forcer un peu le destin quand vous le sentez et allez-y au culot ! Enfin, pensez à sortir la tête des archives et de vos recherches pour mieux y revenir !


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Posté le jeudi 25 novembre dans Challenge AZ | 2021