La principale industrie du Second Empire était l’industrie de la soie. Au début du XIX il ne restait plus qu’un simple travail de filage. Vers 1830, la véritable industrie soyeuse reprend à Lavaur, puis passe à Montauban, qui devient le grand centre soyeux du Sud-Ouest. L’industrie se transforma complètement.
Au lieu de continuer la fabrication des étoffes, comme avant la Révolution, on se spécialisa dans la gaze de soie à bluter la farine. Jusqu’à la fin du XVIII) les tamis à bluter étaient en laine fine et se fabriquaient à Reins ; on imagina alors le bluteau en soie et Montauban fut le berceau de cette nouvelle industrie qui était liée à la grosse minoterie très florissante alors en cette ville.
En 1838, un Montalbanais, Couderc, réalisa de grands progrès dans la fabrication des tissus à bluter et inventa la gaze à bluter française. Montauban comptait, en 1876 six fabriques de gaze à buter, dont deux employaient 300 ouvriers. Il y avait alors plus de 1000 ouvriers soyeux, presque tous des femmes. La fabrication de gaze de soie n’employait que la moitié des soies produites dans la région ; l’autre moitié était expédiée aux tissages de Lyon, après avoir été filée dans le pays montalbanais, en sorte que la soie entretenait deux industries : filature et gaze à bluter.
L’usine Souleil était une importante filature de soie. Elle a appartenue à Antoine Couderc puis à Maurice Souleil.
Aujourd’hui, c’est la journée internationale des Archives ! Pour l’occasion, nous allons co-écrire ce premier article ensemble afin de vous présenter notre “routine” des archives.
“Les archives sont un ensemble de documents conservés pour pouvoir prouver des droits ou témoigner de certaines activités. […]
En plus d’être des moyens de prouver et de garantir des droits, les archives peuvent constituer des sources pour l’historien ou pour quiconque veut connaître le passé. Dans la perspective de favoriser la recherche historique et la transparence des activités, les États ont progressivement organisé des services d’archives ouverts au public et fait obligation à leurs administrations de verser à ces services les documents produits par elles une fois échue leur durée d’utilité administrative.
Les archives sont gérées et organisées par des archivistes.” (Source Wikipédia)
En effet, avant de se rendre aux archives – qu’elles soient départementales, municipales ou spécifiques – il faut être un minimum organisé-e.
Ce sont les plus évidentes mais on les oublie souvent : les archives familiales. Les membres de votre famille ont certainement des documents, des photos ou encore des objets qui composent vos archives familiales. Un conseil : servez-vous en.
De manière plus générale, nous allons rechercher, soit en ligne, soit directement aux AD :
L’un de nos outils que nous utilisons toutes les deux est Généanet et notamment la base “sauvons nos tombes”. Sur cette base vous trouverez des relevés de tombe accompagnés de photos. Vous pouvez, comme nous, aider d’autres généalogistes en contribuant à ces relevés et/ou prise de photo.
Voici la liste de nos conseils, évidemment cette liste est non-exhaustive et ne demande qu’à être complétée, et vous, quelles sont vos archives favorites ?
Posté le mercredi 09 juin dans Aux archives