La principale industrie du Second Empire était l’industrie de la soie. Au début du XIX il ne restait plus qu’un simple travail de filage. Vers 1830, la véritable industrie soyeuse reprend à Lavaur, puis passe à Montauban, qui devient le grand centre soyeux du Sud-Ouest. L’industrie se transforma complètement. Au lieu de continuer la fabrication des étoffes, comme avant la Révolution, on se spécialisa dans la gaze de soie à bluter la farine. Jusqu’à la fin du XVIII) les tamis à bluter étaient en laine fine et se fabriquaient à Reins ; on imagina alors le bluteau en soie et Montauban fut le berceau de cette nouvelle industrie qui était liée à la grosse minoterie très florissante alors en cette ville. En 1838, un Montalbanais, Couderc, réalisa de grands progrès dans la fabrication des tissus à bluter et inventa la gaze à bluter française. Montauban comptait, en 1876 six fabriques de gaze à buter, dont deux employaient 300 ouvriers. Il y avait alors plus de 1000 ouvriers soyeux, presque tous des femmes. La fabrication de gaze de soie n’employait que la moitié des soies produites dans la région ; l’autre moitié était expédiée aux tissages de Lyon, après avoir été filée dans le pays montalbanais, en sorte que la soie entretenait deux industries : filature et gaze à bluter.
L’usine Souleil était une importante filature de soie. Elle a appartenue à Antoine Couderc puis à Maurice Souleil.
Aujourd’hui son bâtiment est disparu du paysage Montalbanais et à été remplacé par des immeubles.
J’avais écrit cet article et l’avais fait paraître dans le groupe facebook “Les Amis du Vieux Montauban” le 5 octobre 2019
Publié le : 24 novembre 2021
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"Telle est la génération des générations: une génération s'en va, une autre génération vient. Il en est des hommes comme des feuilles d'un arbre, feuilles de l'olivier, du laurier, ou de tout arbre qui conserve toujours son manteau de verdure. Ainsi la terre porte les hommes, comme un de ces arbres porte des feuilles; elle est couverte d'hommes dont les uns meurent, dont les autres naissent pour leur succéder. L'arbre a toujours sa robe éclatante de verdure; mais vois au-dessous combien de feuilles sèches tu foules aux pieds."
Saint-Augustin, Psaume 101
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