Il s’agit d’un outil largement connu en psychogénéalogie qui permet d’avoir une vision d’ensemble et plutôt schématique de votre arbre.
Le génosociogramme peut vous aider dans un cadre totalement thérapeutique à répondre à une problématique ou à une répétition des schémas.
Personnellement, je m’en sers de manière plus globale : il me permet d’avoir une vue d’ensemble et de noter les points marquants et communs à travers mon arbre : décès répétés aux mêmes âges sur plusieurs générations, un même prénom qui défile de branche en branche, des divorces, des maladies, des mariages très jeunes ou très vieux… vous l’avez compris : toutes les informations qui forment un arbre et qui peuvent se répéter.
Dans mon génosociogramme j’écris également les “on dit” et comparaisons physiques et psychologiques : il ressemble à, elle a le nez de sa grand-mère.
J’inscris également les traits de caractères que je connais où de ce que l’on m’a raconté.
Le génosociogramme a des conventions graphiques, que je vous partage ici.
Tout d’abord, il y a des points communs avec la généalogie “générale” :
Les hommes sont représentés par des carrés à gauche et les femmes par des ronds à droite.
Les fiancés (dont les fiançailles n’ont pas aboutis à un mariage) sont reliés par des pointillés.
Les concubins – sans mariage – sont reliés par un trait simple.
Les époux – mariés religieusement et/ou civilement – sont reliés par deux traits.
La séparation des concubins ou des époux se représente par un trait en travers de leur liaison du type : /
Un divorce est représenté par deux traits en travers de la relation des ex-époux, soit par //
Sous les lignes des unions sont rattachés les enfants. Ils sont inscrits, selon leur arrivée dans la fratrie, de gauche à droite (le 1er né étant à gauche).
Les jumeaux ont un même point de départ.
L’enfant adopté ou placé est relié par des pointillés à sa famille d’accueil.
Le génosociogramme est l’outil dans lequel il faut absolument tout mettre : je parle là des enfants partis trop tôt mais également des avortements.
Les fausses-couches, avortements et enfants mort-nés sont représentés par des croix horizontales.
Les crayons de couleurs sont essentiels pour travailler avec cet outil :
Après une multitude de recherches – non abouties – afin de trouver “LE” génosociogramme parfait et de bonne qualité, j’ai décidé de créer le mien. Je vous partage donc un génosociogramme vierge que j’ai mis en place pour moi-même.
2 fichiers à imprimer sur une feuille A4 en mode paysage. Une feuille pour le côté paternel et l’une pour le côté maternel.
Génosociogramme – père | Génosociogramme – mère | Génosociogramme – conventions à télécharger
Je vous ai parlé très rapidement du génosociogramme mais c’est un outil très complet qui peut être utile autant en généalogie qu’en psychogénéalogie.
Anne Ancelin Schützenberger est pionnière en psychogénéalogie et l’une des première à mettre en place cet outil.
Je vous conseille la lecture de :
Connaissez-vous le génosociogramme ? C’est un outil dont vous vous servez ?
Publié le : 31 mai 2021
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"Outils généalogiques"
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