Avant sa création en 1808 par Napoléon, le département du Tarn-et-Garonne dépendait du département du Lot. Il n’était jusqu’alors qu’une sous-préfecture. Il dépend de la région Occitanie (ex Midi-Pyrénée) et a pour préfecture la commune de Montauban qui compte environ 79 000 habitants appelés les Montalbanais-aises.
En plus des célébrités du département, le Tarn-et-Garonne est au cœur de nos deux arbres. On vous partage les villes de nos arbres en image…
Voici la liste et la carte des villes et villages les plus présents dans l’arbre d’Alexandra.
Et vous, de quelles villes et villages du Tarn-Et-Garonne sont originaires vos ancêtres ?
Nous avons effectué ces cartes avec l’outils macarte.ign.fr. C’est un outils qui permet de créer des cartes avec différents fonds (réseaux routiers, altitude, carte IGN 1950 etc.). Facile d’utilisation, cet outils permet également d’effectuer des tracés entre les villes… Parfait pour nos ancêtres voyageurs !
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Posté le mardi 23 novembre dans Challenge AZ | 2021
Aujourd’hui, le sujet est partagé entre généalogie et psychogénéalogie.
C’est la place occupée par un enfant dans une famille. L’aîné (1), le cadet (2), le petit dernier (3).
Le rang détermine souvent le rôle joué dans les relations familiales. L’enfant aîné se comportera comme un leader, autant dans sa vie personnelle que professionnelle. L’enfant cadet pourra être rebelle ou du moins avoir des idées élargies. Le dernier, souvent protégé par les parents et les enfants avant lui, aura plus de mal à s’assumer dans la vie.
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En psychogénéalogie, le rang de la fratrie fait référence à des programmes qui se répètent : par exemple, le premier, le quatrième et le septième enfant auront un même programme de vie. De la même manière, le deuxième, le cinquième et le huitième se retrouveront et ainsi de suite.
Si vous prenez le temps de comparer vos ancêtres selon leur place dans leur fratrie, vous pourrez voir certaines similitudes se dessiner, dans des professions, choix, mode ou parcours de vie, ou encore au niveau des personnalités ou des comportements.
Quand on compte les enfants d’une fratrie, il faut tous les compter. Par tous, je veux dire : les enfants décédés jeunes et les enfants mort-nés ainsi que les avortements et les fausses couches.
L’exercice peut s’avérer difficile : même si certains de ces enfants “manquants” peuvent être omis involontairement, ils peuvent être souvent liés à un secret de famille et être cachés volontairement. Vous l’avez compris, le carré de la fratrie n’est pas fiable à 100%.
Dans certaines familles le rang est important, notamment pour les fils. Le fils aîné était souvent promis aux ordres, le second à l’armée.
Connaître le rang de fratrie d’un ancêtre permet aussi de recontextualiser leur vie. “Au décès de sa mère, elle s’est occupée de ses frères et sœurs, c’était l’ainée”.
Dans mon arbre, je constate pour ma branche maternelle, que les derniers de sexe masculin portent le prénom de leur père ou de leur grand-père. A contrario, les femmes ainées portent le prénom de leur mère ou de leur grand-père.
Et vous, des similitudes ou des répétitions selon le rand de fratrie dans votre arbre ?
CHASSERIAU-BANAS N. Psychogénéalogie. 2006. Hachette
TRANVOUEZ A. Psychogénéalogie et physique quantique. (2016) Chemins de l’harmonie
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Posté le samedi 20 novembre dans Challenge AZ | 2021
Nous voulions ici vous faire la liste non exhaustive des lectures qui peuvent être utiles lorsqu’on commence sa généalogie ou qu’elle est déjà bien avancée lorsqu’on souhaite approfondir une recherche ou bien se renseigner sur l’histoire locale . Vous trouverez ici la liste de ceux que l’on à utilisé ou utilise encore.
Dans un domaine général et purement généalogique:
Dans un domaine général et plutôt historique :
Dans le domaine local du Tarn-et-Garonne :
Dans la série guides de généalogie – Collection archives et culture:
Domaine de la psychogénéalogie:
Les sites et ressources internet :
Même s’il est vrai que de nos jours on achète moins de livres : soit on lit des articles sur internet, dans les magazines, soit on les emprunte… Mais certains livres sont de vrais outils dans mes recherches.
Evidemment Gallica et Retronews restent mes amis favoris sur internet et la célèbre “Revue Française de Généalogie” fait également partie de mon quotidien.
Il m’arrive tout de même de faire encore des achats de livres, notamment sur des thématiques spécifiques. Les livres de la collection Archives & Culture sont bien faits et apportent de bonnes pistes à creuser. Pour ma part je dispose de :
Les femmes au quotidien de 1750 à nos jours, toujours dans la collection Archives et Cultures m’a également beaucoup aidé à définir un contexte aux femmes de mon arbre.
Si vous avez des herboristes dans votre arbre, je vous conseille les yeux fermés le livre les herboristes au temps du certificat de Ida Bost.
Pour les enfants abandonnés, le livre Les enfants de l’oubli de Duclos m’a beaucoup aidé à comprendre l’histoire des orphelins.
Pour l’Histoire et les contextes historiques, Contexte de Thierry Sabot, reste à mon sens l’un des outils les plus pratiques dont je dispose.
Je consulte également des sites comme Persée et je n’hésite pas à consulter des thèses sur les sujets qui m’intéressent.
Mon objectif est de toujours me rapprocher au plus près, du vécu de mes ancêtres.
Pour ne citer que mes préférés :
Psychogénéalogie et physique quantique de Annie Tranvouëz est le premier livre que j’ai lu en psychogénéalogie et qui m’a appris énormément de choses sur mon arbre.
ABC de la généalogie Analytique de Anne Camus aux éditions Grancher est aussi pour moi un réel outil notamment pour le sens des prénoms.
Et enfin l’incontournable Anne Ancelin Schützenberger avec, entre autre, son livre Aie ! Mes aïeux.
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Posté le vendredi 19 novembre dans Challenge AZ | 2021
Olympe de Gouges est une illustre personnalité native de Montauban. Elle est la pionnière du féminisme français. Sur son acte de baptême en la paroisse de Saint jacques, on peut lire :
“Marie Gouze fille légitime de Pierre Gouze boucher et de Olympe Mouisset mariés dans cette paroisse, née le 7 mai 1748 et baptisée le lendemain, parrain Jean Pourtier facturier marraine Marie Grimal présents et soussigné avec nous”
Selon les dires de la légende, Pierre Gouze serait son père légal mais son père biologique serait, comme elle l’a toujours dit, le marquis Jean Jacques Lefranc Pompignan. En effet la mère d’Olympe était de famille bourgeoise et a grandi avec Jean Jacques Lefranc de Pompignan, ils été liés par des liens affectifs forts et leurs familles y ont mis un terme.
Son grand-père maternel a, par ailleurs, été le percepteur du Marquis.
C’est par la suite qu’elle transformera son nom de naissance GOUZE en GOUGES avec sa particule, et prendra l’un des prénoms de sa mère : Olympe.
Le 24 octobre 1765 en la paroisse de Saint Jacques Villenouvelle à Montauban, elle épouse de force à Louis -Yves Aubry, traiteur parisien de trente ans son aîné et lui donnera un fils Pierre.
En 1766, son époux est emporté par une des crue du Tarn. Veuve, Olympe quitte Montauban sa ville natale pour Paris, accompagnée de son jeune enfant.
Les pièce de théatre qu’elle a écrites sont marquées par un fort engagement politique sur la condition de la femme et la dénonciation de l’esclavage. Son mariage forcé l’a très certainement poussé à militer pour les femmes et leurs conditions.
Nous lui devons “La déclaration des droits de la femme et de la citoyenne” rédigé en 1791. Ce texte critique celui de la “Déclaration des droits de l’homme” en énumérant des droits qui ne s’appliquent qu’aux hommes. Elle écrit notamment :
“ La femme naît libre et demeure égale à l’homme en droits” .
Elle est guillotinée en 1793 pour avoir rédigé ce texte et criera devant l’échafaud : “Enfants de la patrie vous vengerez ma mort”.
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Posté le mercredi 17 novembre dans Challenge AZ | 2021
L’âge nubile c’est l’âge d’une personne en état de se marier.
L’âge matrimonial c’est l’âge auquel un individu peut se marier.
Vous allez me dire “quelle différence ?”. La différence c’est que les individus ayant l’âge matrimonial peuvent se marier sans l’accord de leur parent, à la différence de l’âge nubile.
Ces deux âges peuvent être différents et chaque pays fixent ces âges.
Jusqu’en 1792, les mariages sont strictement religieux. Le mariage civil – et le divorce – est instauré par la loi du 20 septembre 1792. A partir de cette date, les mariages sont célébrés par des officiers municipaux. La majorité matrimoniale, comme la majorité civile est fixée, par ce même décret, à l’âge de 21 ans pour les filles et les garçons. Cependant, l’âge nubile est de 13 ans pour les filles et 15 ans pour les garçons.
A partir de 1804, la majorité matrimoniale est définie à 21 ans pour les filles et 25 ans pour les garçons. La nubilité évolue également passant à 15 ans pour les filles et 18 ans pour les garçons (articles 488 et 144).
Plus de 100 ans plus tard, la loi du 21 juin 1907 fixe l’âge de la majorité matrimoniale à 21 ans pour les deux sexes.
Depuis 1974, la majorité matrimoniale, comme la majorité civile, est fixée à 18 ans pour les filles et garçons.
L’âge nubile change en 2006, oui vous avez bien lu : 2006 ! Par l’article 145 du code civil, il est défini à 18 ans pour les deux sexes.
De 1790 à 1855, l’âge des femmes est un réel “yoyo” : de 19.5 ans à 32 ans en passant par 26, 27 et 28 ans. Certaines sont proches de l’âge matrimonial et d’autres en sont relativement éloignées.
Cependant de 1855 à 1910, les femmes ont aux alentours de 21 ans (18 à 20,5 ans) qui est proche de l’âge matrimonial (fixé à 21 ans) et comme on peut le constater sur le graphique l’âge est plutôt linéaire durant cette période.
Même si de 1790 à 1855 l’âge des hommes suit le “yoyo” de la courbe des femmes avec des moyennes allant de 21 ans (l’âge matrimonial) à 29 ans, la courbe des hommes reste proche de celle des femmes.
Cependant, à partir de 1855, l’écart entre eux va se creuser. Si les femmes se marient dès leur âge matrimonial passé, les hommes, eux, sont plus âgés avec des moyennes allant de 19 ans et 32 ans pour le plus âgé.
La plus jeune mariée de mon arbre est Louise Joséphine BOURGUE, elle n’a que 16,5 ans lorsqu’elle épouse Henri Frédéric SUBE âgé de 27 ans.
Le record d’écart d’âge entre les époux dans mon arbre est attribué à Suzanne CLAVET qui alors âgée de 20 ans épouse le 23 août 1862 à Laffite, Jean MACABIAU âgé de 39 ans !
Même si je n’ai pas encore trouvé tous les mariages ou toutes les dates de naissance me permettant de calculer les moyennes d’âge, on peut d’ores et déjà constater largement avec le graphique, que dans mon arbre les épouses sont plus jeunes que leurs maris lors de la première union.
Et, vous la mariée la plus jeune de votre arbre et votre record d’écart d’âge, c’est quoi ?
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Posté le lundi 15 novembre dans Challenge AZ | 2021
Les lois font partie, à mon sens, d’un incontournable de la généalogie. En effet, même si certaines changent par des arrêtés, sont complétées ou sont même supprimées, elles nous donnent des informations très précieuses sur un sujet.
L’objectif de se référer à une loi d’une époque donnée est de mieux s’imprégner du contexte historique de nos ancêtres. Souvent, les lois peuvent nous aider à comprendre certaines actions et répondre à des “pourquoi” notre ancêtre a agit de la sorte.
Dans le blog de Souvenirs d’Ancêtres, on y fait souvent référence : le premier article qui y fait référence concerne le délai de viduité dans lequel je vous partage l’article 228 du code civil qui date du 17 mars 1803. “Bizarrerie” (surtout en 2021) que l’on peut éclaircir et comprendre grâce à loi de 1803 et qui peut être une piste en ce qui concerne les dates de (re)mariage dans un arbre.
Pour mes recherches sur les enfants abandonnés au 19ème et début du 20ème siècle, les lois les concernant m’ont également beaucoup aidé à comprendre leur contexte et leurs droits (ou plus souvent ceux des familles nourricières).
Je m’y suis également référé pour vous parler des herboristes dans l’article H comme herboriste. Ces lois m’éclairent sur les droits des herboristes et les limites avec les pharmaciens. Ces recherches, en les reliant au contexte historique et politique, m’ont beaucoup appris concernant mon arrière-grand-père et ses choix concernant son métier et l’extension de sa boutique.
Tout d’abord le site legigrance donne l’accès à toutes les lois actuelles.
Pour les lois antérieures, on ne se répète jamais assez : Gallica.
En effet, La BnF regorge de Bulletin des lois de la République française qui est un « recueil officiel des lois, ordonnances et règlements qui les régissent ». Le premier Bulletin des Lois paraît le 10 juin 1794 et le dernier le 31 mars 1931. Ce qui nous laisse une bonne marge de manœuvre dans nos démarches de généalogistes.
Les lois sont présentées en début de tome par une table chronologique : la date de la loi, son titre et la page à laquelle se rendre, comme dans l’article concernant les herboristes : “21 Germinal an XI – LOI contenant organisation des écoles de pharmacie – page 121”.
Il y a aussi les “Lois municipales, rurales, administratives et de police” en deux volumes. Le premier recense le texte ou la loi, décret, ordonnance ou avis du conseil d’état de 1789 jusqu’à 1831. L’ordre des éléments de ce premier tome est chronologique.
Le volume 2 est plus facile d’utilisation puisqu’il s’agit d’une sorte de dictionnaire qui recense les lois. Il y a donc un classement par ordre alphabétique, ce qui est plus simple me direz-vous !
J’ai eu la chance de dénicher un volume 2 dans une brocante et pour terminer dans le thème “L comme…”, je vous propose de (re)lire…
L comme Liberté
et enfin L comme Loterie… imaginez entre 1789 et 1831, nos ancêtres jouer à la loterie…!
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Posté le samedi 13 novembre dans Challenge AZ | 2021
Une mer merveilleusement belle et turquoise, un cadre (pour nous en 2021) idyllique… et pourtant une partie de ma branche maternelle a quitté Favignana, petite île de la Sicile pour la Tunisie. Pourquoi ?
Les Italiens de la Sicile, de la Calabre, des Pouilles ou encore de la Basilicate sont majoritairement des paysans et des ouvriers dont les conditions sont dures et ces paysages infertiles les poussent vers un nouvel Eldorado : la Tunisie.
C’est ce que va faire la 6ème génération de mon arbre “GRAMMATICO et AZZARO” : quitter sa Sicile natale et s’installer en Tunisie, et plus précisément à Tunis, soit 227 km (à vol d’oiseau) séparent ces deux villes.
Depuis plusieurs générations, ces deux branches vivent à Favignana. Ils sont – pour la grande majorité de mon arbre – des casseurs de pierre.
GRAMMATICO Antonino et ORFEO Michaela sont nés à Favignana et s’y sont mariés. Ils n’y resteront que quelque temps après leur mariage. Un de leur fils, GRAMMATICO François né à Favignana, se mariera à Tunis.
L’épouse de François, Marguerite AZZARO, a la même histoire familiale : ses parents, AZZARO Salvatore et BANNINO Rosaria, sont natifs de Favignana et s’y sont mariés.
Antonino, Michaela et Rosaria décéderont en Tunisie. Salvatore est le seul a décéder à Favignana, sur sa terre natale.
François et Marguerite auront plusieurs enfants, dont mon arrière-grand-mère Berthe GRAMMATICO, qui naîtra en Tunisie.
En 1942, Berthe se mariera avec mon arrière-grand-père, Gaston BITTAN, à Tunis. Tous leurs enfants, naîtront en Tunisie.
Mais les kilomètres de la terre natale continueront de s’étendre.
La Tunisie, colonisée par l’Italie, obtient son indépendance en 1956. Il est temps pour les italo-tunisiens de quitter le territoire : direction Turin en Italie, à 940 km de Tunis.
Pour les ainés de la dernière génération Tunisienne, les kilomètres s’arrêteront ici, pour d’autres, le chemin se prolongera jusqu’à Orange en France, soit 250 km de plus au compteur.
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Posté le vendredi 12 novembre dans Challenge AZ | 2021
Nous sommes toutes les deux originaires du Tarn-et-Garonne, nous comptons beaucoup d’ancêtres dans cette région. Une partie de nos aïeux ont vécu les inondations de 1930…
C’est dans la nuit du 2 au 3 mars 1930 que les Montalbanais et autres riverains du Tarn vécurent une nuit cauchemardesque. La commune de Moissac fut la plus touchée. Les dégâts furent autant humains que matériels.
Des centaines de morts, des milliers de maisons détruites, des voies ferrées, des kilomètres de routes endommagés ou en totalité détruites…
Ces inondations ont été les plus meurtrières et destructrices que le Tarn ait connu jusqu’alors. Elles ont par ailleurs amené à une journée de deuil national le 09 mars 1930.
A Montauban :
L’eau a atteint 11m45, à savoir 1 m en dessous des crues de 1766 et 1772, jamais alors égalées et niveau qu’elle n’a fort heureusement plus jamais atteint malgré les trop nombreuses autres crues qui lui ont précédé. Ce sont les quartiers de “la basse ville” qui ont été impactés : Sapiac, Villebourbon et celui des Albarèdes.
Les Montalbanais ont vécu cette nuit-là un véritable cauchemar, nombreux s’étaient réfugiés sur les toits de leurs maisons. Ils ont vu des animaux morts, des meubles, des charrettes… flotter car emportés par les eaux du Tarn.
Le drame à commencé réellement le 1er mars où le Tarn avait déjà atteint 1,70m à midi. 6 heures plus tard, son niveau était de 2,10m au-dessus de l’étiage. Le lendemain matin à 6h on comptait 2,85m , 4,10m à 12h et 5,15m à 16h. A 19h le Tarn est à 6m et on calcule sa montée à 40 centimètres par heure. A minuit le Tarn est à 8,10m. Les habitants qui ont été surpris par la montée des eaux et dont le désastre dépassait largement leur imagination, criaient d’effroi et de peur ne sachant comment ils allaient pouvoir sortir vivant de cette tragédie alors que sous leur yeux leurs maisons s’écroulaient les unes après les autres.
Le lundi 3 au matin, les habitants de la ville haute épargnés par cette tragédie portent, comme ils le peuvent, secours aux sinistrés qui se réveillent dans la stupeur. Dans la matinée la crue est à 10m et à 11,50m vers 18h. Dans la ville haute les Montalbanais qui ont tout perdu déambulent dans les rues, mouillés, certains pratiquement nus, désespérés d’avoir perdu, pour certains, leur proches et pour tous leurs biens.
Adolphe Poult, industriel montalbanais âgé de 34 ans n’écoutant que son courage sauva avec sa barque de nombreuses familles (on dit une centaine mais peut-être plus) en bravant les eaux du Tarn. Il porte secours partout où il le peut.
En cette fin de journée du lundi en allant sauver un homme, sa barque chavire et Adolphe se prend les pieds dans des remous qui lui bloquent tout mouvement, il coule à pic, pourtant bon nageur il trouvera la mort héroïquement. Son corps sera retrouvé le lendemain, la Croix de la légion d’honneur lui sera remise à titre posthume. Aujourd’hui , une partie des quais porte son nom “Quais Adolphe Poult” et un buste le représentant est sur une petite place à l’entrée de ces quais.
Montauban et Moissac comptent le plus de dégâts matériels et humains, cependant de nombreux villages dans la vallée du Tarn furent également touchés tels que Gandalou, Fleury ou encore Meauzac.
Malgré 18 maisons emportées et 1600 hectares de terres inondées, Castelsarrasin fut moins touchée que certaines villes et villages alentour par les inondations de 1930.
Le courage de Adolphe POULT de Montauban est relayé par 3 jeunes Castelsarrasinois ne sachant pas nager. Albert FAURE, Gustave DARNIS et Julien LOECK se missionnent afin d’aider les sinistrés aux alentours de Castel.
Dans la nuit du 3 au 4 mars, ils ont sauvé 7 personnes à Fleury (commune de Castelsarrasin) et leur exploit ne s’arrête pas là !
Le 4 mars, ils viennent en aide à 27 personnes à Gandalou (commune de Castelsarrasin). L’entraide et les sauveteurs se multiplient : durant cette journée et dans le creux de leur barque, les 3 jeunes hommes ravitaillent également les habitants entourés par les eaux.
Gratien ALGYRES, Henri DELZERS et son fils Michel sauvent également 23 personnes à Courbiet, 2 personnes à Gandalou et 10 personnes à Meauzac. Dans cette dernière commune, le courant est fort et les passages dangereux.
Le 5 mars, Gustave DARNIS accompagné de LAMARQUE et RENAUD, de Castelferrus, continuent le sauvetage à Gandalou.
En parallèle, une autre solidarité se déploie : Jean MARTY, son fils Pierre et son petit-fils Henri, famille sinistrée, sauvent 21 personnes à Castelsarrasin, quartier Rouby. Jean MARTY, batelier âgé de 85 ans, navigue le bateau de sauvetage.
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Posté le mercredi 10 novembre dans Challenge AZ | 2021
Vous avez des herboristes dans votre arbre ou tout simplement vous vous interrogez sur ce métier, qui avouons-le, a un côté « mystérieux “ ? Je tente d’éclaircir quelques points à propos des herboristes à travers cet article.
L’herboriste peut être autant un homme ou une femme, toute tranche d’âge confondue.
L’herboriste n’a pas le droit de composer et de vendre des médicaments, il se soumet à une amende si jamais il enfreint la loi. Peut ouvrir une herboristerie celui qui a obtenu son certificat. L’herboriste est définit comme une personne qui peut vendre des “plantes médicinales indigènes, fraîches ou sèches.”
Après 1941, l’herboriste va souvent élargir son métier (et sa boutique) à d’autres horizons : optique, sage-femme etc.
En ce qui concerne la vente de plante et le certificat, tout débute en 1803 et plus précisément avec la loi du 21 Germinal, an XI de la République.
L’article 32 donne le ton à propos des pharmaciens, ils sont les seuls à pouvoir vendre des préparations médicinales, autrement dit des médicaments. Ils “ne pourront livrer et débiter des préparations médicinales ou drogues composées quelques que d’après la prescription qui en sera faite par des docteurs en médecine ou en chirurgie ou par des officiers de santé et sur leur signature […]” complété par l’article 33 “Les épiciers et droguistes ne pourront vendre aucune composition ou préparation pharmaceutique, sous peine de cinq cents francs d’amende. Ils pourront continuer de faire le commerce en gros des drogues simples sans pouvoir néanmoins en débiter aucune au poids médicinal”.
En somme, vous avez saisi l’idée : la République écarte petit à petit les épiciers, droguistes et autres vendeurs à la sauvette de la vente de plantes et préparations médicinales et toutes actions qui s’y rapportent. La loi est formelle avec l’article 36 “Tout débit au poids médicinal, toute distribution de drogues et préparations médicamenteuses sur des théâtres ou étalages, dans les places publiques, foires et marchés, toute annonce et affiche imprimée qui indiquerait des remèdes secrets sous quelque dénomination qu’ils soient présentés, sont sévèrement prohibés. […]”
Et nos herboristes avec leur certificat dans tout ça ? L’article 37 en parle enfin : “Nul ne pourra vendre, à l’avenir, des plantes médicinales indigènes, fraîches ou sèches, ni exercer la profession d’herboriste, sans avoir subi auparavant, dans une des écoles de pharmacie ou par devant un jury de médecine, un examen qui prouve qu’il connaît exactement les plantes médicinales, et sans avoir payé une rétribution qui ne pourra excéder cinquante francs à Paris et trente francs dans les autres départements pour les frais de cet examen. Il sera délivré aux herboristes un certificat d’examen par l’école ou le jury par lesquels ils seront examinés ; et ce certificat devra être enregistré à la municipalité du lieu où ils s’établiront.”
L’arrêté du 25 thermidor de l’an XI complète la loi du 21 germinal de l’an XI et met en place ce certificat d’aptitude et cadre les herboristes. Les postulants étudient à l’école de pharmacie. Le jury pour le certificat est composé majoritairement de pharmacien, mais aussi de professeurs de botaniques. Le rôle des pharmaciens dans l’histoire des herboristes ne s’arrête pas là : ils ont pour mission de visiter les herboristes qui exercent au moins une fois par an.
Si vous avez un herboriste dans votre famille qui tenait une herboristerie, alors il a forcément obtenu son certificat !
Pour faire simple :
Le médecin a un doctorat, le pharmacien a un diplôme et l’herboriste a un certificat.
Pour être pharmacien et médecin, il faut à minima avoir obtenu le baccalauréat à la différence du certificat d’herboriste qui demande peu de formation scolaire.
A partir du 1er août 1879, la réussite d’un examen préparatoire est exigée lors de l’inscription au certificat. Cet examen préparatoire est composé de lecture, d’orthographe, d’une dictée, de problèmes arithmétiques et de notions sur le système métrique. Toutes ces notions rappellent le certificat d’étude primaire. Si le futur étudiant présente son certificat d’étude primaire, il est alors dispensé de l’examen préparatoire.
Il s’agit tout simplement du certificat obtenu. Les herboristes qui ont obtenu leur certificat dans une école supérieure de pharmacie sont considérés comme des herboristes de 1ère classe et peuvent exercer sur tout le territoire. A contrario, les herboristes qui ont obtenu leur certificat dans une école préparatoire de pharmacie seront des herboristes de 2nd classe et ne pourront exercer que dans le département dans lequel ils ont étudié et obtenu leur certificat.
1941 : Le gouvernement de Vichy par la loi du 11 septembre 1941 supprime le certificat d’herboristerie. Les herboristes ayant reçu leur certificat avant cette date peuvent exercer le métier d’herboriste jusqu’à leur mort. Cependant, la loi est claire : plus aucun herboriste ne recevra de certificat.
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Posté le mardi 09 novembre dans Challenge AZ | 2021
Dans l’article “débuter sa généalogie” j’avais déjà ecrit un topo sur l’état civil, je vais essayer de vous condenser les informations dans ce challenge par des images et des frises.
L’État civil, qui résulte d’une procédure écrite par l’administration, (ou le Saint-Graal pour certains d’entre nous, généalogistes) est composé de plusieurs éléments qui permettent d’identifier un individu.
Cela peut être les noms et prénoms d’un individu, son sexe, sa nationalité, sa date et son lieu de naissance ou encore sa situation maritale.
Il existe trois types d’actes qui font partie de l’État civil :
L’état civil est institué après la Révolution Française (1789) mais prend effet officiellement à partir de 1792.
C’est par ce premier acte officiel qu’un individu reçoit une identité et existe dans la société. Chaque acte de naissance – comme chaque individu – est unique. Il porte un numéro chronologique selon les naissances déclarées dans la commune.
Sur un acte de naissance on peut lire :
L’acte de naissance évolue au cours des années : les mentions des mariages et des divorces en marge de l’acte de naissance apparaissent à partir de 1897. Tout autre changement d’état civil (comme une mise sous-tutelle) et les mentions de décès arrivent en marge de l’acte de naissance à partir de 1945.
L’acte de naissance est établi dans la commune de naissance de l’individu, que ce soit dans un établissement hospitalier ou non. Pour les grandes villes qui sont composées d’arrondissements, les actes de naissances sont établis dans les arrondissements de naissance.
Un bon nombre d’actes de naissance sont présents en ligne sur les sites des archives départementales. Pour la période moderne et contemporaine, il se peut qu’il soit encore en mairie.
La copie intégrale d’un acte de naissance, est comme son nom l’indique, une copie totale de l’acte de naissance ainsi que les mentions marginales s’il y en a.
L’extrait avec filiation est un résumé des informations contenues dans l’acte de naissance. Les éléments fournis par un extrait avec filiation sont les informations de l’individu ainsi que celles de ses parents. Si des mentions marginales sont présentes, elles sont indiquées.
Enfin, l’extrait sans filiation est un résumé des informations personnelles de l’individu. Cependant dans ce cas, la filiation (les informations concernant les parents) n’est pas fournie. Si des mentions marginales sont présentes, elles sont indiquées.
Pour demander la copie intégrale ou un extrait avec filiation d’un acte de naissance, il faut être :
Dans tous les cas, une demande de filiation ou de justification est demandée.
Un autre individu qui souhaite une copie intégrale ou un extrait avec filiation (un ami, une tante, une soeur etc.) doit respecter un délai de 75 ans (ou 25 ans si la personne est décédée) afin de pouvoir faire la demande.
Cependant, pour les demandes d’extrait de naissance sans filiation, aucun délai de communicabilité n’est prévu. Une demande de justification n’est pas nécessaire.
L’acte de mariage en France est établie par un officier de l’État civil. Cet acte juridique définit le statut maritale des époux.
Il contient plusieurs informations qui sont importantes pour le généalogiste :
L’acte de mariage est établi dans la commune de mariage des époux. Comme pour les actes de naissance, pour les époux qui se sont unis dans des grandes villes, vous trouverez les actes de mariage dans les mairies des arrondissements.
Un bon nombre d’actes de mariage sont présents en ligne sur les sites des archives départementales. Pour la période moderne et contemporaine, il se peut qu’il soit encore en mairie.
La copie intégrale d’un acte de mariage, est comme son nom l’indique, une copie totale de l’acte de mariage ainsi que les mentions marginales s’il y en a.
L’extrait avec filiation est un résumé des informations contenues dans l’acte de mariage. Les éléments fournis par un extrait avec filiation sont les informations des époux (date et lieu de naissance) ainsi que l’identité des parents. Si des mentions marginales sont présentes, elles sont indiquées.
Enfin, l’extrait sans filiation est un résumé des informations personnelles des époux. Cependant dans ce cas, la filiation (les informations concernant les parents) n’est pas fournie. Si des mentions marginales sont présentes, elles sont indiquées.
Pour demander la copie intégrale ou un extrait avec filiation d’un acte de naissance, il faut être :
Dans tous les cas, une demande de filiation ou de justification est demandée.
Un autre individu qui souhaite une copie intégrale ou un extrat avec filiation (un ami, une tante, une soeur etc.) doit respecter un délai de 75 ans (ou 25 ans si la personne est décédée) afin de pouvoir faire la demande.
Cependant, pour les demandes d’extrait de naissance sans filiation, aucun délai de communicabilité n’est prévu. Une demande de justification n’est pas nécessaire.
L’acte de décès, est également un acte juridique de l’état civil qui indique la mort d’un individu.
Sur un acte de décès, on peut lire :
Les grands évènements de l’Histoire marquent également les actes de décès avec des mentions marginales :
L’acte de décès est établi dans la commune où est décédé l’individu – qu’il soit décédé dans un établissement hospitalier ou non. Comme pour les actes précédents, pour les individus décédés dans une grande ville, les actes se trouvent les mairies des arrondissements.
Un bon nombre d’actes de décès sont présents en ligne sur les sites des archives départementales. Pour la période moderne et contemporaine, il se peut qu’ils soient encore en mairie.
Depuis 1970, l’INSEE rend accessible les informations concernant les actes de décès sur des sites tels que https://www.deces-en-france.fr/.
Pour les décès il n’existe pas de copie intégrale, extrait avec filiation ou extrait sans filiation. Une demande d’acte de décès fait l’objet de l’acte complet.
Un acte de décès peut être demandé par n’importe quel individu à tout moment. Une justification de filiation ou autre n’est pas nécessaire.
https://www.demarches.interieur.gouv.fr/particuliers/acte-naissance-demande-copie-integrale-extrait
https://www.demarches.interieur.gouv.fr/particuliers/acte-mariage-demande-copie-integrale-extrait
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1429
#challengeaz challengeaz2021
Posté le vendredi 05 novembre dans Challenge AZ | 2021
Une bonne partie de mes racines paternelles puisent leurs sources à Castelsarrasin.
Sur environ 150 années, “Castel” compte une bonne trentaine d’utilisation dans mon arbre. Alors, II va de soi… J’ai du sang castelsarrasinois ! Je m’y suis déjà rendue quelques fois et…
Je pourrais vous évoquer L’église Saint-Sauveur, et ses marches, très certainement foulées par mes ancêtres.
Il faut que je vous parle de la place de la Liberté, devant la Mairie, qui autrefois accueillait les Halles du marché. Les femmes de mon arbre y ont certainement acheté des fruits et légumes.
Cette même place de la Liberté qui accueillait également l’herboristerie de mon arrière-grand-père…
Je peux également faire référence à l’église Saint-Jean attenant au couvent dans lequel était ma grand-mère.
Sans oublier de vous citer le superbe hôtel Marceillac dans lequel ont séjourné quelques membres de ma famille qui revenaient aux sources…
Et enfin… les bords du canal, sur lesquels mes ancêtres s’y sont promenés.
Le patrimoine de Castelsarrasin est très complet, cependant dans le cadre de cet article j’ai abordé seulement quelques éléments de Castelsarrasin qui me tiennent à cœur et dans lesquels j’ose glisser mon Histoire.
Castel a traversé des décennies et son Histoire s’inscrit dans son patrimoine. Pour les passionnés de Castelsarrasin, je vous invite à lire les livres dont je vous partage les sources ci-dessous.
J’en profite pour remercier Bernard Ouardès, membre de l’Association de sauvegarde du patrimoine Castelsarrasinois (ASPC) que j’ai rencontré et qui – en plus de m’aider dans mes recherches – m’a transmis, avec passion, l’Histoire de Castel.
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Posté le mercredi 03 novembre dans Challenge AZ | 2021
Amies et passionnées de généalogie, nous sommes habituées à partager nos histoires et nos trouvailles dans ce domaine. Au fil de nos conversations l’idée a émergé de créer un blog ensemble afin d’étendre ce partage avec toute une communauté.
Il s’avère que le développement web est le métier de Célia, ce qui a favorisé notre démarche et la construction de notre blog.
Ni une, ni une deux : on s’est lancé ensemble et nous avons pensé aux couleurs, au nom du blog et aux différentes catégories. Chacune de notre côté à porter sa pierre à l’édifice afin d’avoir un blog qui nous ressemble et nous plait à toutes les deux.
En plus d’avoir un blog à alimenter, nous avons le challenge supplémentaire de le composer à 4 mains.
Chacune de nous peut signer les articles à son nom mais nous prenons également le parti d’en coécrire ensemble. Malgré plus de 300 km qui nous séparent, nous arrivons toujours à nous téléphoner pour écrire des articles ensemble !
Bienveillance, respect, écoute et relecture sont nos maîtres mots pour ce blog à 4 mains.
L’objectif de ce blog est avant tout de partager nos recherches et nos histoires. Nous ne nous imposons pas un rythme de publication, notre objectif reste de transmettre notre passion selon le temps que nous avons. En effet, pas toujours facile de publier continuellement alors que nous sommes (encore) deux femmes actives !
Et vous, avez-vous un blog de généalogie ? Si c’est le cas, partagez-le dans les commentaires 🙂
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Posté le mardi 02 novembre dans Challenge AZ | 2021