Z comme zut ! J’ai oublié la source

2

On ne le répètera jamais : l’importance de la source ! 

Quand on est débutant-e, on cherche, on veut vite trouver et remonter de branche en branche… On est si pressé que bien souvent on oublie de noter les sources…

Et plus tard, lorsqu’on devient un généalogiste plus mâture et qu’on reprend tout son travail on s’aperçoit que les sources sont manquantes… “j’ai trouvé le mariage de mes trisaïeux à Carpentras… mais ou ai-je trouvé ça ?” 

Et là, c’est le drame : on reprend les recherches pour enregistrer les sources. En somme, on refait le travail.

Une source, c’est quoi ?

D’après wikipédia, une source c’est : “…l’origine d’une information. La source permet de porter un jugement sur la validité d’une information puisqu’elle tend à déceler et à rapporter les intentions des médias producteurs d’information.

Une source pourquoi faire ? Pour alimenter un écrit, un article, un propos et même étoffer votre arbre sur des faits vécus par vos ancêtres.

Comment on s’y prend ?

Notre conseil, c’est de toujours noter sa source, ça vous l’aviez compris 🙂 

Sur internet, que ça soit sur Gallica, Généanet, Filae ou autre, il y a plusieurs solutions : 

  • Ce genre de site propose, bien souvent, d’enregistrer les résultats de recherches via notre compte. 
  • Faites une capture d’image.
  • Enregistrez directement la page ou le site dans vos favoris

L’objectif est de pouvoir revenir dessus.

De la même manière, chaque information d’Internet (une vidéo Youtube, un article de blog etc) est une source sur laquelle vous pouvez revenir et qu’il faut penser à intégrer à ses favoris. 

S’il s’agit des archives en ligne, en plus des solutions précédentes, pensez également à noter la côte. Lors de votre visite aux archives, même topo : on note les côtes et on prend des photos.

La source, ça peut être également une personne qui vous parle de votre ancêtre. Avec son accord seulement, vous pouvez l’enregistrer à des fins personnelles, sinon pensez à prendre des notes (carnet et stylo ou smartphone/téléphone). 

Il y a aussi les livres, les thèses etc qu’on lit sont également des sources. A chacun sa manière : entourer au crayon à papier, post-it ou même photographier l’extrait qui nous. Si vous devez citer dans un de vos écrits, un livre ou une thèse, pensez à les citer en bibliographie. De la même manière, vous pouvez citez un site internet en partageant son lien.

Le petit +

Pensez à noter les sources que vous avez visité dans lesquelles vous n’avez pas trouvé ce que vous recherchiez ! Cela évitera de revenir plusieurs fois sur divers documents et ce, pour rien !


#ChallengeAZ #challengeaz2021

Posté le mardi 30 novembre dans Challenge AZ | 2021

Y comme Y’a pas d’idée !

0

On vous l’accorde… on a manqué d’idées pour cet article…! Mais finalement “y’a pas d’idée” ça peut être le cas en généalogie !

Cela vous est déjà arrivé de chercher la piste d’un ancêtre, de chercher de partout : acte de naissance, mariage, décès, aux AD etc. mais aucune information ne ressort sur ce dernier ! 

Et pourtant, vous ne lâchez pas l’affaire

Des fois on ne sait plus où chercher… 

Le premier conseil qu’on peut vous donner : c’est de relire les documents que vous possédez déjà. Chaque détail est important et lorsqu’on a trop la tête dans le guidon, on passe souvent à côté de petits détails qui peuvent changer toute la donne et nous offrir des pistes. 

Dans notre catégorie “aux archives” on vous propose pas mal de pistes pour des recherches plus spécifiques : par exemple les hypothèques, vraies mines d’or auxquelles on ne pense pas toujours… 

On vous invite également à faire un tour sur notre article “notre routine aux archives” qui recense quelques pistes un peu plus atypiques… et qui donne des idées !

Quand on ne trouve rien et qu’on ne sait plus où chercher, il faut sortir des « éléments classiques » du généalogiste, acte de naissance, mariage, décès. La presse ancienne est un bon outil qui relève quelques fois des trouvailles sur ancêtres pourtant introuvables. N’hésitez pas à taper également le nom et prénom de votre ancêtre recherché dans Gallica, vous pourriez être surpris !

Association et groupe d’entraide 

Les associations généalogiques, les associations du patrimoine et les groupes sur les réseaux sociaux (souvent Facebook) de généalogie représentent une forte communauté d’entraide.

Dans tous les cas, exposer votre problème à plusieurs personnes va vous permettre de vous lancer sur des pistes que vous n’aviez pas forcément envisagées. “Tu as regardé son dossier de naturalisation ? et à l’hospice ?”. Ah ! non…

Sans compter, le partage d’expérience : même si chaque arbre est unique, certaines personnes ont une situation ou un début de recherche similaire à la vôtre. Et puis, même si l’aide ne vient pas tout de suite, vous pouvez faire de belles rencontres… comme la nôtre !

Le petit conseil : ne lâchez pas et ne désespérez pas : tout vient à point à qui sait attendre… 🙂  


#challengeAZ #challengeAZ2021

Posté le lundi 29 novembre dans Challenge AZ | 2021

X comme X, l’inconnu

0

X ou l’inconnu est présent dans nos arbres. Ce n’est pas une généralité mais je pense que chaque arbre à son lot d’inconnus. Vous l’avez compris, l’inconnu, c’est la part d’histoire que l’on ignore, la pièce manquante à notre arbre.

Les parents inconnus

Les deux parents abandonnant sont plus rares mais malheureusement ils existent dans de nombreux arbres. Ces deux inconnus stoppent une branche complète.
Si l’enfant est placé en famille nourricière, peut-on combler nos inconnus ? Tout dépendra de la relation entre l’enfant placé et la famille nourricière.

Sans père

Le cas est relativement plus présent dans les arbres : l’enfant né sans père.
De cet homme, qui viol une femme et qui sera à la fois « connu » par la mère et « inconnu » pour l’enfant et les descendants.
De ce père qui ne déclare pas son enfant et qui n’assumera pas ses actes.

Ce père non connu, c’est aussi ce père, mort au combat, connu dans notre arbre mais inconnu pour l’enfant.
C’est également ce père qui, quelques fois, reconnaîtra tout de même l’enfant quelques années plus tard, balayant l’inconnu de l’arbre.

Ce frère, cette soeur, cet oncle, cette tante…

L’inconnu, c’est aussi ce membre de notre famille que l’on cache :
l’enfant du premier mariage qui a été placé avant un remariage, le frère aîné qui a quitté les ordres et que ses parents renieront, l’homme ou la femme divorcé(e) qui fera honte à la famille.
C’est ce membre, dont on arrêtera de parler et dont l’existence ne sera pas dévoilée aux membres encore présents dans la famille.

Quelques fois, ces inconnus sont retrouvés et dévoilés au grand jour ! Et surtout, ils sont replacés dans leur arbre. Quelques fois ces inconnus, ce sont ces cousins et cousines dont on apprend l’existence par la généalogie et avec qui on remonte les branches et les histoires inconnues.

Psychogénéalogie, le X dans les prénoms

Le X, en psychogénéalogie et dans la symbolique des prénoms, évoque l’inconnu(e) et la filiation.
On peut lire par exemple : Alix (a l’X, l’inconnu) ou Maxence (m’a en ce X (l’inconnu).
Cependant, certain prénom compte la lettre X et se rapporte à la filiation connue comme ou Alex (à l’ex).
Enfin, d’autres prénoms sans la lettre X portent également la filiation, comme Amélie (à mes lits) ou Amanda (d’amant).

Et vous, vous avez des inconnus dans votre arbre ?


#challengeAZ #challengeAZ2021

Posté le samedi 27 novembre dans Challenge AZ | 2021

W comme Write

0

Aujourd’hui, on part sur un terme anglais : write ou écrire en français. Écrire sa généalogie, toute une histoire !

Quel format ? 

Livre, articles, ou même blog… De nos jours, on ne manque pas de format et d’outils pour écrire sur sa généalogie.

Pourquoi et pour qui ?

Dans le cadre de ce blog, on a décidé d’écrire pour partager nos connaissances de généalogistes amateurs et viser un public précis. Les généalogistes blogueurs et amateurs représentent le plus grand nombre de visites, mais nous avons des amis, notre famille, des passionnés du Tarn-et-Garonne et de son histoire qui lisent également les articles de Souvenirs d’Ancêtres.

Quand il s’agit d’un livre, la démarche est plus personnel et chacun trouve son pourquoi : pour rassembler toutes les pièces et les histoires dont on dispose, pour partager notre arbre plus facilement avec les membres de notre famille qui ne connaissent rien aux termes généalogiques, pour raconter l’histoire de son arrière-grand-père ou de la maison familiale depuis plusieurs générations.

De la même façon, pour qui écrire ? Pour rendre hommage, pour tracer son histoire, pour raconter la vie de l’arrière-grand-mère, le voyage de nos ancêtres et même pour soi-même.

Comment ?

Avec un carnet et un stylo ou un ordinateur et de préférence son arbre et ses recherches. L’histoire est la vôtre, vous pouvez prévenir le lecteur et tout oser !

Certains logiciels, comme Heredis, proposent de générer automatiquement un livret sur notre arbre, que vous pouvez toujours compléter. 

Si vous avez peur d’avoir oublié quelques règles de français et que vous souhaitez une aide extérieure lors de l’écriture, vous pouvez faire comme moi : vous inscrire à un cours d’écriture de sa généalogie. Le rappel sur les règles d’écriture ne m’a pas fait de mal, je vous l’avoue 🙂 L’ambiance est décontractée et respecte notre “pourquoi et pour qui”. Les partages et les échanges constructifs sont toujours au rendez-vous, et les copines sont très sympathiques !

Et vous, vous écrivez votre généalogie ?


#challengeAZ

Posté le vendredi 26 novembre dans Challenge AZ | 2021

V comme voyage généalogique

2

La généalogie est un voyage dans le temps et dans sa propre Histoire. Mais le plus souvent, elle fait également l’objet d’un “vrai voyage” afin de parcourir les terres de nos ancêtres

Ce que je dois anticiper :

Pour un voyage généalogique réussi, il faut tout de même préparer quelques points. 

Qu’est-ce que je veux voir ? Qu’est-ce que je veux faire ? Est-ce que j’ai des points à prioriser dans mes visites ou mes recherches ?

En amont, je vous conseille de tracer un parcours géographique, histoire d’éviter trop d’aller-retour et surtout de passer à côté de certaines choses à voir. 

Avec le parcours géographique, je vous conseille d’avoir un planning en tête (ou sur le papier pour les passionnés de la planification comme moi), afin de faire rentrer un maximum de choses dans votre laps de temps. 

Pour ma part, je me prévois un planning pour les recherches (généralement une journée aux AD) puis pour les rencontres et les balades dans la ville en quête de la meilleure photo, mais je laisse aussi de la place aux imprévus et aux surprises que m’apportera ce voyage. En effet, les trouvailles et les rencontres de ce voyage peuvent vous apporter de nouvelles pistes et hypothèses à suivre… et à être sur place : autant les inclure tout de suite dans votre timing !

Je vous conseille :

  • d’avoir quelques pistes à suivre et lister les choses à voir :
    • des maisons ou des bâtiments (mairie, ancien magasin, ancienne école, église etc.) à prendre en photo. Pour ma part, j’aime beaucoup prendre des photos de la ville actuelle afin de la comparer aux cartes postales anciennes. 
  • d’avoir des contacts sur place : c’est toujours un plus ! Vous pouvez en profiter pour les rencontrer (je vous donne des conseils sur comment trouver des contacts dans la suite de l’article). 
  • de vous rendre aux AD si elles sont proches (et si vous avez des points à éclaircir, évidemment !).
    • Si vous vous rendez aux archives, je vous conseille de lister en amont les côtes que vous souhaitez consulter. Cependant, ne vous fermez aucune porte ! Les recherches imprévues ont aussi leur lots de surprises 🙂
  • de vous rendre dans la médiathèque de la ville : l’entrée est généralement gratuite et vous pouvez y trouver des livres et articles sur la ville et la région selon les époques. 
  • vous rendre à l’office du Tourisme de la ville : ils pourront vous renseigner sur quelques sujets de vos recherches et généralement l’office du tourisme possède également des livres sur le patrimoine.

Qu’est-ce que je prends dans mon sac à dos ? 

Papier, stylo, appareil photo et carte ! 

Je sais…désormais on peut avoir tout ça sur son smartphone… mais un petit calepin et un stylo, c’est toujours bon à prendre !

Si vous utilisez votre smartphone pour les photos et Maps, je vous conseille une batterie portable… C’est pas le moment de tomber en rade de batterie lorsqu’il faut prendre en photo l’église dans laquelle vos aïeux se sont mariés !

Lors d’un voyage généalogique pendant lequel je suis concentrée sur une famille ou un couple de mon arbre, je prends généralement tout ce dont je dispose sur eux : actes, recensement, photos etc. afin de relire (encore et toujours) et être certaine d’être au bon endroit et de ne passer à côté de rien.

Quels contacts ?

Pour ce qui est des contacts : essayez de les trouver et préparez vos rencontres en amont

Les associations généalogiques mais aussi sur le patrimoine peuvent vous aider. Grâce à internet, il est facile de prendre contact avec une association : par mail ou par téléphone.

Les réseaux sociaux sont également une source extraordinaire de contacts : de nombreux groupes existent, en plus des groupes de généalogie, il existe également des groupes ou des pages comme “Tu es de Montélimar…” sur lequel vous pouvez poster votre demande et être surpris de l’aide proposée.

Dans tous les cas, expliquez votre démarche : vous venez de loin pour entreprendre un voyage généalogique. Je vous assure que ce voyage mettra sur votre route des personnes passionnées et passionnantes qui comprendront votre investissement dans vos recherches.

Bonus

Les musées nous apprennent souvent des détails à propos de la vie locale.

N’hésitez pas à forcer un peu le destin quand vous le sentez et allez-y au culot ! Enfin, pensez à sortir la tête des archives et de vos recherches pour mieux y revenir !


#ChallengeAZ #ChallengeAZ2021

Posté le jeudi 25 novembre dans Challenge AZ | 2021

U comme Usine SOULEIL

0

La principale industrie du Second Empire était l’industrie de la soie. Au début du XIX  il ne restait plus qu’un simple travail de filage. Vers 1830, la véritable industrie soyeuse reprend à Lavaur, puis passe à Montauban, qui devient le grand centre soyeux du Sud-Ouest. L’industrie se transforma complètement. Au lieu de continuer la fabrication des étoffes, comme avant la Révolution, on se spécialisa dans la gaze de soie à bluter la farine. Jusqu’à la fin du XVIII) les tamis à bluter étaient en laine fine et se fabriquaient à Reins ; on imagina alors le bluteau en soie et Montauban fut le berceau de cette nouvelle industrie qui était liée à la grosse minoterie très florissante alors en cette ville. En 1838, un Montalbanais, Couderc, réalisa de grands progrès dans la fabrication des tissus à bluter et inventa la gaze à bluter française. Montauban comptait, en 1876 six fabriques de gaze à buter, dont deux employaient 300 ouvriers. Il y avait alors plus de 1000 ouvriers soyeux, presque tous des femmes. La fabrication de gaze de soie n’employait que la moitié des soies produites dans la région ; l’autre moitié était expédiée aux tissages de Lyon, après avoir été filée dans le pays montalbanais, en sorte que la soie entretenait deux industries : filature et gaze à bluter.

L’usine Souleil était une importante filature de soie. Elle a appartenue à Antoine Couderc puis à Maurice Souleil.

Aujourd’hui son bâtiment est disparu du paysage Montalbanais et à été remplacé par des immeubles.

J’avais écrit cet article et l’avais fait paraître dans le groupe facebook “Les Amis du Vieux Montauban” le 5 octobre 2019


Posté le mercredi 24 novembre dans Challenge AZ | 2021

T comme Tarn-et-Garonne

0

Avant sa création en 1808 par Napoléon, le département du Tarn-et-Garonne dépendait du département du Lot. Il n’était jusqu’alors qu’une sous-préfecture. Il dépend de la région Occitanie (ex Midi-Pyrénée) et a pour préfecture la commune de Montauban qui compte environ 79 000 habitants appelés les Montalbanais-aises. 

Les célébrités du département

  • Olympe de Gouges
  • Dieudonné Costes
  • Ingres : Peintre Français  né le 29/08/1780 à Montauban
  • Bourdelle Antoine : sculpteur français né le 30/10/1861 à Montauban
  • Pierre Perret : chanteur né à Castelsarrasin le 9 juillet 1934
  • Jean Abeilhou : Journaliste sportif
  • Pétronille Cantecor : Créatrice du chapeau de paille et de nombreuses manufactures de chapeaux à Septfonds et Caussade. Née le 28/02/1770 à Saint Martin de Sesquières (Caussade)
  • Didier Rous : Coureur cycliste, champion de France,  né le 18/09/1970 à Montauban

Le Tarn-et-Garonne dans nos arbres

En plus des célébrités du département, le Tarn-et-Garonne est au cœur de nos deux arbres. On vous partage les villes de nos arbres en image…

Dans l’arbre d’Alexandra

Voici la liste et la carte des villes et villages les plus présents dans l’arbre d’Alexandra.

  • Castelsarrasin
  • Caussade
  • Caylus
  • Cayriech
  • Espinas
  • Féneyrols
  • Lacapelle-Livron
  • Montauban
  • Moissac
  • Parisot
  • Puylaroque
  • Saint-Antonin-Noble-Val
  • Saint-Georges
  • Septfonds
  • Verfeil

Dans l’arbre de Célia

  • Castelferrus
  • Castelsarrasin
  • Castelmayran
  • Cayrac
  • Lafitte
  • Montauban
  • Moissac
  • Verdun-sur-Garonne

Et vous, de quelles villes et villages du Tarn-Et-Garonne sont originaires vos ancêtres ?


Nous avons effectué ces cartes avec l’outils macarte.ign.fr. C’est un outils qui permet de créer des cartes avec différents fonds (réseaux routiers, altitude, carte IGN 1950 etc.). Facile d’utilisation, cet outils permet également d’effectuer des tracés entre les villes… Parfait pour nos ancêtres voyageurs !


#challengeAZ #challengeAZ2021

Posté le mardi 23 novembre dans Challenge AZ | 2021

S comme Service militaire

0

« Un jeune homme s’apprête à tirer au sort un numéro ».
Image tirée du livre Le Larousse de la Généalogie

Le nom du service militaire à changé plusieurs fois au fil des années: Conscription, service militaire, service National. 

C’est une loi du  5 septembre 1798 qui crée la conscription et qui la rend universelle et obligatoire pour tous les hommes : tous les jeunes doivent partir..Jusqu’alors l’armée était constituée de professionnels. 

A l’âge de 18 ans  les hommes passent devant le conseil de révision qui se déroule dans le chef-lieu de canton de leur lieu de résidence.

Cette conscription à pour but de donner une instruction militaire aux hommes et  va servir à alimenter les troupes en cas de mobilisation générale pour défendre le pays. Elle dure 7 ans  Le racolage militaire n’est plus le moyen de recrutement utilisé comme celà à été le cas sous l’Ancien Régime. Les régiments portent désormais des numéros. 

Le tirage au sort : 

C’est une loi du 28 décembre 1803 ( nivôse an XI) qui stipule que la désignation des conscrits se fait par tirage au sort. Seuls ceux qui tirent un mauvais numéro partent. Un bon numéro dispense du service militaire. En 1818, une loi établit qu’un fils de bonne famille ayant tiré un mauvais numéro peut s’offrir un remplaçant et ce jusqu’en 1872. Ainsi beaucoup d’hommes “du peuple” remplace contre rémunération des bourgeois qui n’ont pas envie de partir. Un contrat de remplacement est généralement passé devant le notaire .Le tirage au sort est resté en vigueur jusqu’en 1905, Après celà il redevient l’affaire de tous. 

Le livret militaire: 

Lorsque une homme avait terminé ses obligations militaires on lui remettait SON LIVRET MILITAIRE appelé aussi parfois Livret individuel. Ce document peut s’avérer essentiel pour chaque généalogiste si les familles l’on conservé.

Le livret militaire contient de nombreux renseignements:  

  • d’état civil
  • taille, signes particuliers, couleur des cheveux, couleur des yeux, taille , mensurations ( longueur de dos, grosseur de sous-bras, longueur d’entrejambe, grosseur sous-bras, tour de tête, longueur du pied).
  • l’équipement fournis ( capote, manteau, culotte, képi, shako, casque, bottes, souliers, guêtres…)
  • les dates de vaccination
  • le degré d’instruction
  • les renseignements concernant les états de service militaire dont la classe, le régiment, le bataillon , la compagnie, le numéro matricule.

Le registre matricule: 

Dans le cas où la famille n’a pas conservé le livret militaire, le généalogiste peut consulter les registres matricules dans les série R des archives départementales.  Ce document lui permettra d’avoir de précieux renseignements sur un conscrit : état civil, ascendance, lieux de résidence successifs,  un signalement complet de la personne: défauts physiques, description physique complète, niveau d’instruction, la date de son entrée au service , la date de sortie et le lieux où il s’est retiré. Pour trouver le registre matricule de quelqu’un il faut regarder l’année de “sa classe” à savoir 20 ans après son année de naissance.

Le Registre matricule du mon grand-père maternel Raymond Cavaillé

Les archives militaires: 

Les renseignements militaires permettent au généalogiste qui le désire de faire des recherches dans les archives militaires aux archives départementales, aux archives de l’armée de terre à Vincennes, aux archives administratives militaires de Pau située à la caserne Bernadotte qui concerne tout ce qui concerne le recrutement et les registres matricules. Nous trouvons également des renseignements supplémentaires dans un fichier qui concernent tous les combattants Mort Pour la France au sein du Ministère des Anciens Combattants 

Posté le lundi 22 novembre dans Challenge AZ | 2021

R comme rang de fratrie

0

Aujourd’hui, le sujet est partagé entre généalogie et psychogénéalogie.

Le rang de fratrie, c’est quoi ?

C’est la place occupée par un enfant dans une famille. L’aîné (1), le cadet (2), le petit dernier (3). 

Le rang détermine souvent le rôle joué dans les relations familiales. L’enfant aîné se comportera comme un leader, autant dans sa vie personnelle que professionnelle. L’enfant cadet pourra être rebelle ou du moins avoir des idées élargies. Le dernier, souvent protégé par les parents et les enfants avant lui, aura plus de mal à s’assumer dans la vie.

Le carré de la fratrie 

1 2 3 

4 5 6 

7 8 9 

En psychogénéalogie, le rang de la fratrie fait référence à des programmes qui se répètent :  par exemple, le premier, le quatrième et le septième enfant auront un même programme de vie. De la même manière, le deuxième, le cinquième et le huitième se retrouveront et ainsi de suite.

Si vous prenez le temps de comparer vos ancêtres selon leur place dans leur fratrie, vous pourrez voir certaines similitudes se dessiner, dans des professions, choix, mode ou parcours de vie, ou encore au niveau des personnalités ou des comportements.

Comment compter ?

Quand on compte les enfants d’une fratrie, il faut tous les compter. Par tous, je veux dire : les enfants décédés jeunes et les enfants mort-nés ainsi que les avortements et les fausses couches.

L’exercice peut s’avérer difficile : même si certains de ces enfants “manquants” peuvent être omis involontairement, ils peuvent être souvent liés à un secret de famille et être cachés volontairement. Vous l’avez compris, le carré de la fratrie n’est pas fiable à 100%. 

Le rang de fratrie de nos ancêtres.

Dans certaines familles le rang est important, notamment pour les fils. Le fils aîné était souvent promis aux ordres, le second à l’armée.

Connaître le rang de fratrie d’un ancêtre permet aussi de recontextualiser leur vie. “Au décès de sa mère, elle s’est occupée de ses frères et sœurs, c’était l’ainée”.

Dans mon arbre, je constate pour ma branche maternelle, que les derniers de sexe masculin portent le prénom de leur père ou de leur grand-père. A contrario, les femmes ainées portent le prénom de leur mère ou de leur grand-père.

Et vous, des similitudes ou des répétitions selon le rand de fratrie dans votre arbre ?


Sources

CHASSERIAU-BANAS N. Psychogénéalogie. 2006. Hachette

TRANVOUEZ A. Psychogénéalogie et physique quantique. (2016) Chemins de l’harmonie


#challengeAZ #challengeAZ2021

Posté le samedi 20 novembre dans Challenge AZ | 2021
bibliothèque

Q comme Quelles lectures

0

Nous voulions ici vous faire la liste non exhaustive des lectures qui peuvent être utiles lorsqu’on commence sa généalogie ou qu’elle est déjà bien avancée lorsqu’on souhaite approfondir une recherche ou bien se renseigner sur l’histoire locale . Vous trouverez ici la liste de ceux que l’on à utilisé ou utilise encore.

La bibliothèque d’Alexandra 

Dans un domaine général et purement généalogique: 

  • Le Larousse de la généalogie
  • Réussir sa généalogie de Jean Louis BEAUCARNOT
  • Dans la peau de nos ancêtre de Guy SOLENN
  • La généalogie pour tous de Yves BUFFETAUT, Marie Odile MERGNAC et de Philippe de MONTJOUVENT

Dans un domaine général et plutôt historique : 

  • Les Français sous l’occupation en 100 questions de Fabrice GRENARD et de Jean-Pierre AZÉMA

Dans le domaine local du Tarn-et-Garonne : 

  • La vie d’autrefois en Tarn-et-Garonne de Régis GRANIER
  • Les grandes affaires criminelle du Tarn-et-Garonne de Sylvain LARUE et Gisèle VIGOUROUX
  • Dictionnaire des rue et chemins de Montauban de l’Académie de Montauban 
  • Enfants déportés, enfants sauvés – Les petits réfugiés du Gers de Gisèle POLYA-SOMOGYI

Dans la série guides de généalogie – Collection archives et culture: 

  • Retrouver ses ancêtres espagnol
  • Raconter son histoire familiale
  • Utiliser le cadastre en généalogie
  • Retrouver ses ancêtres meunier et leurs moulins

Domaine de la psychogénéalogie: 

  • Aïe mes aïeux d’ Anne ANCELIN SCHÜTZENBERGER
  • Mon prénom un hasard ? d’Annie TRANVOUËZ
  • Psychogénéalogie d’Anne ANCELIN SCHÜTZENBERGER 
  • Exercices pratiques de psychogénéalogie d’ Anne ANCELIN SCHÜTZENBERGER
  • ABC de la généalogie analytique d’Anne Camus
  • Comment paye-t-on les fautes de ses ancêtres de Nina CANAULT
  • Psychogénéalogie  l’héritage invisible de Marie-Geneviève Thomas
  • Pratique de la psychogénéalogie – Construire son génosociogramme de Marie-Geneviève THOMAS

Les sites et ressources internet : 

  • Gallica
  • Retronews
  • Le fichier des décès de l’INSEE
  • La bibliothèque de généanet
  • Mémoire des hommes
  • Le portail Palenca
  • Les sites des différentes communes ou associations

La bibliothèque de Célia

Au quotidien

Même s’il est vrai que de nos jours on achète moins de livres : soit on lit des articles sur internet, dans les magazines, soit on les emprunte… Mais certains livres sont de vrais outils dans mes recherches.

Evidemment Gallica et Retronews restent mes amis favoris sur internet et la célèbre “Revue Française de Généalogie” fait également partie de mon quotidien. 

Il m’arrive tout de même de faire encore des achats de livres, notamment sur des thématiques spécifiques. Les livres de la collection Archives & Culture sont bien faits et apportent de bonnes pistes à creuser. Pour ma part je dispose de :

  • Retrouver ses ancêtres Italiens
  • Retrouver un ancêtre Juif
  • Explorer les archives du commerce
  • Enfants abandonnés, enfants sans père

Les femmes au quotidien de 1750 à nos jours, toujours dans la collection Archives et Cultures m’a également beaucoup aidé à définir un contexte aux femmes de mon arbre. 

Si vous avez des herboristes dans votre arbre, je vous conseille les yeux fermés le livre les herboristes au temps du certificat de Ida Bost.

Pour les enfants abandonnés, le livre Les enfants de l’oubli de Duclos m’a beaucoup aidé à comprendre l’histoire des orphelins.

Pour l’Histoire et les contextes historiques, Contexte de Thierry Sabot, reste à mon sens l’un des outils les plus pratiques dont je dispose.

Je consulte également des sites comme Persée et je n’hésite pas à consulter des thèses sur les sujets qui m’intéressent.

Mon objectif est de toujours me rapprocher au plus près, du vécu de mes ancêtres.

Entre psychologie et psychogénéalogie mon coeur vacille… 

Pour ne citer que mes préférés : 

Psychogénéalogie et physique quantique de Annie Tranvouëz est le premier livre que j’ai lu en psychogénéalogie et qui m’a appris énormément de choses sur mon arbre. 

ABC de la généalogie Analytique de Anne Camus aux éditions Grancher est aussi pour moi un réel outil notamment pour le sens des prénoms. 

Et enfin l’incontournable Anne Ancelin Schützenberger avec, entre autre, son livre Aie ! Mes aïeux.


#challengeAZ #challengeAZ2021

Posté le vendredi 19 novembre dans Challenge AZ | 2021

P comme Peine de mort

1

La peine de mort à Montauban !

1981- 2021, 40 ans que la peine de mort fut abolie en France. 

Le 17 septembre 1981, Robert Badinter alors garde des Sceaux prononçait un discours resté célèbre à l’Assemblée nationale pour demander l’abolition de la peine de mort en France. La loi sera votée le lendemain par les députés puis adoptée 12 jours plus tard par le Sénat et promulguée le 9 octobre. Infatigable pourfendeur de la peine capitale, le ministre de la Justice parvenait à faire passer un texte majeur de la République. Un chemin long de 190 ans.

A Montauban, au total, nous avons eu quatre guillotinés :

On utilisa la guillotine pour la première fois à Montauban le 11 mai 1793 et ce fut Jean Cladel, l’arrière grand-père du célèbre écrivain montalbanais Léon Cladel, qui fut guillotiné pour avoir manifesté contre la conscription. Il était royaliste, il monta à l’échafaud en criant « Vive le roi !»…

Le second guillotiné fut Jean-Alexandre Hébrard, guillotiné le 6 janvier 1910. Jean-Alexandre Hébrard 37 ans, marchand de jouets. Passa 4 ans à Clairvaux pour avoir étranglé une prostituée de Perpignan. Le 20 mai 1909, à la foire de Montpezat, enlève, il  viole et étrangle la petite Marie Lacam, 6 ans. Une fois la sentence prononcée, en prison il est réveillé à 6h35. Au bruit de la porte, il se soulève sur son lit, et se frotte les yeux. En apprenant le rejet de sa grâce, il proteste de son innocence avant de s’habiller. A son avocat, Me Besse, il prie de s’occuper de son fils de 11 ans et de « l’arracher aux mauvais conseils de sa belle-mère. » Le Mécréant, accepte malgré tout d’entendre la messe. La toilette est  rapide, il  arrive place Montauriol, à 500 mètres de la prison, la foule dense : un photographe sur un toit est prié de ranger son appareil sans attendre. Devant la bascule, l’aumônier embrasse le condamné avant de …..

Le troisième guillotiné de Montauban fut Félix Blanquefort, guillotiné le 3 juin 1927. Félix Blanquefort 35 ans, cultivateur. Le 11 mars 1926, à Montpezat-de-Quercy, il tue à coups de revolver les époux Dejean pour leur voler 15.000 francs, sous les yeux de leur fils de cinq ans. Après que la sentence capitale fut prononcée, il fut réveillé à 3h55. « Eh bien », répond-il au procureur, visiblement très ému. Le juge d’instruction Molinié lui demande s’il a une dernière déclaration : « Il y a eu simulacre de crime. » Il refuse la cigarette, mais accepte une tasse de café arrosée de rhum et demande à entendre la messe et à se confesser. Office dans le parloir des avocats, chapelle improvisée pour l’occasion, en compagnie de l’abbé Pons. Au greffe, confié aux exécuteurs, il se plaint : « Vous me faites mal ! Ne tirez pas si fort ! » Place Montauriol, s’avance vers la guillotine sans opposer la moindre résistance et….

Enfin le dernier guillotiné de Montauban fut Henri Martin, guillotiné le 15 juin 1936 à 4h40. Henri Martin, cordonnier de 29 ans devenait le dernier condamné à avoir été guillotiné à Montauban. Durant un cambriolage à Castelsarrasin le 09 décembre 1935, il blessait de deux balles de revolver Mme Jeanne Aubry, domestique, qui venait de le surprendre et appelait à l’aide, puis tuait de deux balles dans la tête la maîtresse de maison, Mme veuve Olympe Tougne, bijoutière, 71 ans, et s’enfuyait à bicyclette sans rien emporter, non sans tirer sur les passants, mais n’en touchant aucun. Après que la sentence fut prononcée, quand on vient le prendre il ne dort pas à 4h10 car réveillé plus tôt dans la nuit par les aboiements d’un chien, il avait eu le pressentiment de sa fin imminente. En avait profité pour écrire à sa mère et à sa maîtresse. Au procureur, annonce : « Je suis prêt. » Refuse rhum et cigarette : « Je n’ai pas peur, je n’en ai pas besoin. Je craindrais au contraire que cela me tourne le cœur. » Accepte de se confesser, mais pas d’entendre la messe. Toilette sans histoire. Il se  jette presque sur la bascule….

A l’exception de Jean Cladel qui fut guillotiné Place Nationale à Montauban (car à cette époque la ville dépendait administrativement de Cahors ) les trois autres guillotinés de Montauban furent guillotinés place Montauriol, c’est-à-dire au début de la rue du Moustier, car la guillotine ( aussi appelée « Les bois de justice » ou « La trancheuse » ou encore en argot « L’abbaye de mont’argret » ) était livrée à la prison qui était juste à côté.

Pour effectuer cette tâche, ce fut les membres de la famille Deibler, bourreaux officiels et exécuteurs public qui venaient à Montauban à chaque fois. Anatole Joseph François Deibler (né le 29 novembre 1863 à Rennes et mort le 2 février 1939 à Paris) est le bourreau français qui officiait à cette époque. Il a succédé directement à son père au poste d’exécuteur en chef, poste qu’il occupa 40 ans durant. Sur une carrière de 54 ans, il a  participé à l’exécution de 395 personnes dont 299 en tant qu’exécuteur en chef. Il est considéré comme l’un des plus célèbres bourreaux français pour plusieurs raisons. Il exerça à une époque où les exécutions étaient publiques et où les médias friands de sensationnalisme et s’équipant de photographes et de caméras firent de lui une sorte de célébrité. Il représentait une forme d’institution anachronique, transposant le rituel médiéval du bourreau dans un monde plus moderne où règnent les automobiles, la technologie et les médias de masse.

Je remercie ici vivement mon ami Grégory Pamadou, qui avait écrit cet article pour le groupe Facebook les “Ami(e)s du vieux Montauban “, le 12 septembre 2021 et qui m’a donné son autorisation pour le partager ici car je le trouvais très intéressant.


#challengeaz #challengeaz2021

Posté le jeudi 18 novembre dans Challenge AZ | 2021

O comme Olympe de Gouges

2

Olympe de Gouges est une illustre personnalité native de Montauban. Elle est la pionnière du féminisme français. Sur son acte de baptême en la paroisse de Saint jacques, on peut lire : 

“Marie Gouze fille légitime de Pierre Gouze boucher et de Olympe Mouisset mariés dans cette paroisse, née le 7 mai 1748 et baptisée le lendemain, parrain Jean Pourtier facturier marraine Marie Grimal présents et soussigné avec nous”

Selon les dires de la légende, Pierre Gouze serait son père légal mais son père biologique serait, comme elle l’a toujours dit, le marquis Jean Jacques Lefranc Pompignan. En effet la mère d’Olympe était de famille bourgeoise et a grandi avec Jean Jacques Lefranc de Pompignan, ils été liés par des liens affectifs forts et leurs familles y ont mis un terme. 

Son grand-père maternel a, par ailleurs, été le percepteur du Marquis.

C’est par la suite qu’elle transformera son nom de naissance GOUZE en GOUGES avec sa particule, et prendra l’un des prénoms de sa mère : Olympe

Le 24 octobre 1765 en la paroisse de Saint Jacques Villenouvelle à Montauban, elle épouse de force à Louis -Yves Aubry, traiteur parisien de trente ans son aîné et lui donnera un fils Pierre. 

En 1766, son époux est emporté par une des crue du Tarn. Veuve, Olympe quitte Montauban sa ville natale pour Paris, accompagnée de son jeune enfant.

Les pièce de théatre qu’elle a écrites sont marquées par un fort engagement politique sur la condition de la femme et la dénonciation de l’esclavage. Son mariage forcé l’a très certainement poussé à militer pour les femmes et leurs conditions. 

Nous lui devons La déclaration des droits de la femme et de la citoyenne” rédigé en 1791. Ce texte critique celui de la “Déclaration des droits de l’homme” en énumérant des droits qui ne s’appliquent qu’aux hommes. Elle écrit notamment : 

 “ La femme naît libre et demeure égale à l’homme en droits” .

Elle est guillotinée en 1793  pour avoir rédigé ce texte et criera devant l’échafaud : Enfants de la patrie vous vengerez ma mort.


#challengeAZ #challengeAZ2021

Posté le mercredi 17 novembre dans Challenge AZ | 2021