Pour débuter ces 26 jours de challenge généalogique – qui plus est le 1er novembre – j’entre directement dans le vif du sujet avec le A comme Agnel : ma branche maternelle que l’on pensait entièrement vauclusienne… Cependant une autre région fait son apparition en remontant le temps.
Au commencement, mon grand-père Max Alexandre AGNEL né en 1950 à Orange (84).
Son père, Alexandre AGNEL né le 26 novembre 1900 à Carpentras (84) et décédé le 8 octobre 1865.
Alexandre épouse Marthe SUBE le 5 août 1933 à Orange. De cette union naîtront 8 enfants.
Son père, Etienne AGNEL né le 24 janvier 1866 à Carpentras (84) et décédé le 16 juillet 1930 à Orange (84). Etienne épouse Olympie Rose FRUCTUS le 9 août 1893. 5 enfants, dont Alexandre, seront issus de ce mariage.
Son père, Michel Alexandre AGNEL, né le 23 avril 1831 à Manosque (04) et décédé le 14 octobre 1891 à Carpentras. (84) C’est durant cette génération que le changement de région s’effectue passant des Alpes de Haute Provence à destination du Vaucluse. Il épouse, le 27 janvier 1858 à Carpentras, Marie Reine Louise PONS native du village.
Son père, AGNEL Pascal, né le 28 août 1795 à Manosque et décédé le 15 juin 1872 à Manosque. Il épouse le 27 novembre 1822 à Sainte-Tulle (04) Catherine DALMAS.
Mes recherches s’arrêtent ici (pour le moment !) avec son père Etienne AGNEL né en 1757 à Manosque et décédé le 20 mai 1827 à Manosque. Il épouse Marie REYMBAUD et a pour père Joseph AGNEL.
#challengeAZ #challengeAZ2021
Posté le lundi 01 novembre dans Challenge AZ | 2021
Aujourd’hui, je vous parle de l’outil IGN et plus précisément de son outils « remonter le temps« . Il ressemble un peu à notre ami Géoportail ! Cependant il dispose de vues aériennes. C’est intéressant de dater des maisons et logements dans nos arbres et ce précieux allié nous est utile.
Je vous propose la démonstration avec l’appartement dans lequel je vis au sein l’immeuble Beausoleil à Montélimar. D’après le tout premier acte de vente, l’immeuble date de 1953… Nous allons vérifier cette affaire ! Ce n’est pas si « vieux » que ça, je vous l’accorde ! Cependant l’évolution du bâtiment et du quartier au fil des années reste intéressante.
Tout d’abord, je vous conseille de prendre une vue récente, ici une vue aérienne de 2013. J’essaie de trouver des points de repère sur ma carte (j’émets l’hypothèse bien sûr) qui étaient là bien avant mon immeuble. Je ne vous cache pas que ma part la caserne est un point de repère facile dont je vais largement me servir. Cependant, je pense aussi prendre d’autres points de repère : les maisons anciennes autour de chez moi et la forme du boulevard. Même si il est vrai que les axes routiers changement souvent au fil de années.
On débute ce voyage, par la toute première carte dont je dispose sur le site IGN, elle date de 1921. Premièrement, pour l’époque, je suis surprise de tomber sur un cliché aérien d’une aussi belle qualité. On peut bien voir les détails. Nos repères « vieilles maisons » (2,3,5) sont déjà présentes en 1921 ! La caserne est également présente avec la forme qu’on lui connait aujourd’hui. Cependant en observant bien, on peut constater qu’en 1921, les 3 bâtiments principaux (Sud, Est, Nord) sont entourés de bâtiments qui ont disparu depuis. La caserne était également enfermée dans une enceinte, sur le cliché de 1921 on peut deviner les murs qui l’entourent.
Le boulevard est visiblement parsemé d’arbre, ce qui change de la présence de nos véhicules actuels ! Et pour en revenir à notre recherche de départ, à savoir Beausoleil : terrain vague à côté d’un terrain vague !
Les vues aériennes passent de 1921 à 1944 sans vues entre les deux périodes. Difficile d’émettre des clichés aériens durant la seconde guerre mondiale.
Cette vue n’est pas excellente : elle est même relativement floue et surtout, elle n’est pas dans « le bon sens ». C’est un bon exercice ! Moi qui cherchais la caserne sur la droite… D’où l’importance d’un « bon » point de repère que l’on va pouvoir reconnaitre, même dans un sens auquel nous n’avions pas songé.
La caserne est toujours présente avec ses bâtiments et son enceinte. Les vieilles maisons sont encore là également, même si j’ai eu un peu de mal à les trouver.
Le boulevard a sa forme intacte à celle d’aujourd’hui et on peut voir se dessiner les arbres. Toujours pas de place de parking à l’horizon, mais un vrai boulevard bien ombragé.
Le point de notre recherche demeure encore un terrain vague toujours à côté d’un terrain vague (à droite sur ce cliché). Affaire à suivre.
Une fois de plus, je suis agréablement surprise de la qualité de cette image !
Tous nos points de repères sont présents : la caserne et les vieilles maisons. Concernant le boulevard, on le voit vraiment bien ! Je suis surprise de la largeur qu’il tient pour la circulation de l’époque ! La route devant le Beausoleil n’était pas encore une impasse.
Sans surprise, notre point de recherche est encore un terrain vague ! C’est normal, la construction ne débutera que l’année d’après.
1953 ne comporte pas de vue aérienne et la vue de 1954 n’est pas très nette. Je n’ai pas pu zoomer beaucoup sous peine d’affaiblir encore plus la netteté de l’image.
Les vieilles maisons, la caserne et le boulevard restent inchangés depuis 1921.
Cependant, on peut voir se dessiner sur notre terrain vague, un premier bâtiment (sur la gauche). Je vous l’accorde, c’est difficile à voir. Ce qui va nous conforter dans l’hypothèse d’une construction, c’est le contraste avec le terrain vague à gauche de notre point de recherche, qui lui reste encore non construit… Si on ne voit pas très bien le bâtiment du fond de Beausoleil se dessiner : on peut émettre l’hypothèse que la vue a été prise durant sa construction.
Je me suis faite la réflexion suivante : rien dans le quartier à cette époque n’est aussi « moderne » que la construction du Beausoleil. En effet, les anciennes maisons sont encore présentes et aucun immeuble n’est construit dans les alentours.
J’ai mené quelques recherches en parallèle. Il faut avoir en tête que dans les années 50, nous sommes après-guerre qui est une période de reconstruction. Il s’avère qu’en 1951, Montélimar souhaite redémarrer les logements. De nombreux HLM et autres immeubles (cf. société coopérative d’habitation bon marché) sont construits dans ces années-là afin de repeupler la ville et surtout d’avoir de logements sains.
Beausoleil est donc construit dans une période durant laquelle de nombreux immeubles sont édifiés en pleine ville, changeant l’aspect de la ville, qui autrefois s’étendait sur plusieurs kilomètres.
Même si un acte officiel datant de 1959 me confirme la présence du bâtiment cette année-là, cette vue nous conforte également dans la recherche. La photo est bien nette, on peut y distinguer clairement les bâtiments et les garages au fond.
Caserne, boulevard et vieilles maisons sont encore là depuis 1921. La caserne a encore son enceinte et la route devant notre bâtiment n’est toujours pas une impasse. Le terrain à côté du Beausoleil est encore vide.
L’acte de 1959 dont je dispose, nous indique que : premièrement notre bâtiment se trouve au n° 8 (ce qui a changé depuis !). Deuxièmement – et sachez que, moi, Célia, vivant en 2021 s’est exclamée devant le paragraphe qui indique – que cette année-là une partie de la cours est aménagée en « dix parcs à voiture » ! Seulement 10 …! Il y en a bien plus aujourd’hui et il nous en manque toujours…
De 10 à 20 ans pour Beausoleil… Les deux vues sont relativement floues, on peut distinguer sur les deux périodes: la cours, le petit jardin au milieu et les arbres.
En 1962, on peut voir qu’une zone au sud du boulevard contient des voitures : prémices d’un parking. Places de parking qu’on verra nettement sur le cliché de 1972.
A noter que le terrain à gauche de Beausoleil est encore vide dans ces années-là…
A partir de là, les clichés sont disponibles quasiment chaque année, cependant je vais poster des clichés tous les 10 ans (environ) pour les anniversaires de Beausoleil.
La vue de 1983 est particulière : elle à l’air très en relief et on dirait qu’elle est prise vers la gauche. Elle nous permet de voir l’arrière du bâtiment et les voitures sur notre parking privé.
Le boulevard, quant à lui, se transforme en parking géant que l’on connait aujourd’hui.
La caserne et les vieilles maisons restent inchangées.
Le changement majeure de ce cliché est le terrain à côté de Beausoleil sur lequel s’est construit une nouvelle résidence.
Cliché avec un début de couleur ! De plus, ce cliché est également particulier en terme de vue : ça nous permet de nous adapter à toutes les prises !
Pas de gros changement depuis 1983, si ce n’est que le parking du boulevard prend la forme qu’on lui connait aujourd’hui.
Très beau cliché de 2003 : le changement d’ère a eut du bon avec des nouvelles technologies.
Une vue spéciale également, puisqu’on voit l’arrière du bâtiment, ce qui donne un effet de profondeur.
Toutes les vieilles maisons sont encore là ! Depuis 1921, elles ont traversé de nombreuses années. Je suis étonnée de voir encore l’enceinte et quelques bâtiments de la caserne… Quant au parking, presque 20 ans plus tard… je sais qu’il sera toujours bondé !
De 1921 à 2013… ! 92 ans en 11 clichés ! Et les points de repères sont encore tous là 100 ans après en 2021 ! Le Beausoleil lui, fêtera bientôt ses 70 ans…
Je vous remets le cliché de 2013, qui est également l’image de départ de cet article. Pour moi le point le plus flagrant est la caserne, qui a été restaurée et dont certain bâtiment ont disparus.
J’espère que cet article vous a plu ! Pour ma part, j’ai pris plaisir à rechercher ces clichés aériens et à voir l’évolution du bâtiment et du quartier que j’habite !
Pour les recherches sur des maisons plus anciennes, les actes notariés décrivent l’histoire du bâtiment et les ventes/achats de celui-ci, ainsi que les cadastres aux archives sont à consulter. Pensez également à regarder les recensements avec les noms de rue. Cependant attention, à travers les époques les rues sont souvent renommées et les numéros, comme on l’a vu au sein de cet article, peuvent également changer.
Sans oublier : les cartes postales anciennes ! Précieux trésors pour les plus chanceux…!
Comment fais-tu pour faire un arbre généalogique ? Tu es remontée dans ton arbre jusqu’en quelle année ? Tu as des rois dans ta famille ?
Voilà à peu près les questions auxquelles j’ai droit quand je parle de ma passion pour la généalogie.
Remonter son arbre et comment s’y prendre sont généralement les actions qui intriguent le plus. On pense, à tort, que c’est compliqué… Je vous donne quelques conseils à travers cet article.
Avant de poursuivre cette lecture, il s’agit ici de conseils pour un arbre généalogique en France dans des archives françaises : les registres de l’état civil et les registres paroissiaux. De plus, ce sont mes conseils de passionnée – et non ceux d’une professionnelle.
La première étape est d’interroger les vivants !
Les parents et grands-parents (si vous avez la chance de les avoir encore à vos côtés), les oncles et tantes, les cousins et les cousines, les anciens voisins etc.
L’idéal est d’esquisser un premier arbre à la main, avec les informations collectées grâce à votre famille.
Toutes les histoires qui vous sont racontées sont précieuses. Les souvenirs des anciens, et des moins anciens, sont importants même si ils sont à vérifier par des actes ou des documents officiels.
Lorsque vous interroger des personnes pour votre généalogie, prenez des notes ou si vous avez leur autorisation, enregistrez-les, afin de pouvoir revenir sur ces différents récits.
Si vous le pouvez également, collectez des documents familiaux : actes, livret de famille, permis de conduire, photos… Tous les documents sont bons à prendre.
Pour remonter, c’est plutôt “facile”.
Sauf cas exceptionnel que sont les abandons d’enfants, tout acte de naissance possède les noms et prénoms (à minima) des parents.
Ainsi, sur votre acte de naissance se trouve les noms et prénoms de vos parents, sur celui de vos parents sont notés les noms et prénoms de vos grands-parents et ainsi de suite.
Vous saisissez l’idée ? Par ce premier acte – simple – vous pouvez d’ores et déjà construire votre arbre. Ces différentes informations sont également présentes sur l’acte de décès, plus simple à demander en mairie ou aux archives.
A minima il faut connaître le lieu de naissance (et la date de préférence) et/ou le lieu de décès (et la date de préférence également). Si vous n’avez pas de dates précises vous pouvez demander à ce que l’on fasse la recherche pour vous en mairie ou aux AD.
A partir de là, avec quelques connaissances sur le contexte de l’époque et quelques hypothèses, vous pouvez remonter une bonne partie des branches de votre arbre.
Les actes de naissance et de décès sont à demander :
Les tables décennales seront également vos alliées pour les grandes villes et si vous avez seulement des dates approximatives.
L’acte de naissance est institué après la révolution française (1789) mais débute officiellement en 1792. Sur les actes de naissance on trouve : les prénoms et noms de l’enfant, son sexe, le(s) déclarant(s) et témoin(s) de l’enfant, les parents (et quelques fois leurs âges) ainsi que les professions et le domicile.
A partir de 1897 apparaissent les mentions marginales sur les actes de naissance : mention des mariages et des divorces.
A partir de 1922 sont inclus dans l’acte de naissance de l’enfant, le lieu de naissance de ses parents.
A partir de 1945 les dates de décès sont inscrites en mention marginale et tout autre modification de l’état civil (comme la mise sous-tutelle).
Avant 1789, les actes de naissance sont les actes de baptême. C’est un membre de l’Eglise qui déclare l’enfant et non un membre de l’État civil.
Il faudra donc vous diriger vers les registres paroissiaux (et non civils) et plus précisément vers les actes de baptêmes.
Attention, avant 1789 les actes sont souvent… en latin !
Les actes de mariage sont une mine d’or également en termes d’informations sur le couple que l’on cherche, on peut y trouver :
Comme pour les actes de naissance, avant 1792 les actes de mariage sont à rechercher dans les registres paroissiaux.
L’acte de décès, qui marque la fin d’une vie et – généralement – d’une trouvaille généalogique, peut contenir les informations suivantes :
Depuis 1922, on peut voir apparaître des mentions marginales sur l’acte de décès :
Depuis 1985, la mention “Mort en déportation”.
Depuis 2012, la mention “Mort pour le service de la Nation” et la mention “victime du terrorisme”.
Comme les actes de naissance et de mariage, l’acte de décès a son équivalent dans les registres paroissiaux avant 1792 : les actes de sépulture. Actes souvent rédigés en latin et au grès du curé du coin…
Pour les hommes, le matricule militaire est un document qui apporte beaucoup d’informations : description physique, degré d’instruction, parents, et surtout les campagnes et blessures.
Il faut connaître “la classe” du soldat : elle correspond à l’année de ses 20 ans. Par exemple : pour un homme né en 1900, sa classe militaire sera 1920.
Les matricules militaires sont disponibles aux archives départementales, dans le département où le soldat a effectué son service. Selon les classes, et avec un peu de chance, vous pouvez les trouver en ligne.
Les recensements sont également des pépites généalogiques ! Dans un recensement, tout dépend des époques, mais on peut y trouver :
C’est dans les recensements que l’on peut voir aussi si des domestiques vivent chez nos ancêtres, ou inversement, si nos ancêtres sont domestiques. Les apprentis vivent également chez leur maître.
Je vous ai conseillé ces documents, qui pour moi sont essentiels, mais évidemment c’est une liste non-exhaustive ! Découvrez notre routine des archives pour en savoir plus à ce sujet.
Même si en 2021 une grande majorité des documents sont accessibles en ligne, il vous faudra tout de même faire des demandes en mairie ou aux AD pour la période moderne (à peu près 1920 à nos jours). Sachez que tous les documents ne sont pas toujours communicables :
La numérotation de Sosa-Stradonitz partage les généalogistes : soit on l’utilise, soit elle nous embrouille !
Pour ma part, je l’utilise ! Elle consiste à attribuer un numéro unique à chaque ancêtre ascendant.
Il faut mettre en premier (1) la personne racine, puis à partir de cette racine, tous les nombres pairs seront les pères et tous les nombres impairs seront les mères.
C’est essentiel, n’attendez pas de remonter jusqu’en 1732 pour vous dire “j’ai beaucoup trop de documents ! Où est-ce que j’ai mis l’acte de mariage de…”
Pour ma part, je classe l’ensemble de mes trouvailles et documents par numéro SOSA, puis par date, ce qui donne pour un cas “classique” :
Pour un cas plus spécifique, je peux classer mes documents selon :
Je tiens également un fichier Excel pour savoir quels documents je possède et lesquels sont manquants.
La généalogie, c’est avant tout faire des hypothèses et les valider (ou non ).
Si votre ancêtre est né à Orange en 1850, il y a de fortes chances pour que son père soit né à Orange – ou dans un village alentour. Ou encore que ses parents, s’ils sont jeunes dans l’acte de naissance, se soient mariés à Orange ou aux alentours.
La piste est à vérifier, même si aux premiers abords, on y va un peu à “tâtons”
Autre exemple d’hypothèse récurrente : dans les actes de mariages, on peut voir si les parents sont décédés ou non. Dans le cas d’un parent décédé, on peut réduire la recherche de son décès à avant la date du mariage de son enfant.
N’hésitez pas à recouper les documents et les dates.
Relisez les sources (actes et documents) plusieurs fois et à différents moments : je m’étonne encore quelques fois d’être passée à côté de certaines informations dans des actes.
Si vous trouvez des informations en ligne par l’arbre d’une tierce personne, vérifiez toujours cette source et essayez de trouver le document.
Conservez les sources (côtes des archives, liens URL etc.) quand vous aurez besoin d’y revenir dessus, vous serez heureux d’avoir lu ce conseil 🙂
Chaque détail est important !
Un témoin peut être un membre de la famille.
Un prénom peut se présenter sur plusieurs générations pour une raison : la cime de l’arbre est le premier à porter ce prénom.
Les parrains et marraines des actes de baptêmes peuvent être des membres de la famille.
Notez même vos pensées et hypothèses, sur lesquelles vous reviendrez peut-être.
Dessinez des arbres : quand je me focalise sur une famille, je dessine l’arbre de celle-ci. Rien ne vaut un arbre sous les yeux pour y voir plus clair.
Pour ma part j’utilise Filae et Généanet pour mes recherches (que je recoupe toujours avec les archives).
Les archives en ligne et Gallica sont mes (meilleures) amies !
Pour faire mon arbre et stocker mes documents, j’utilise le logiciel Hérédis.
Je vous conseille de vous documenter sur les contextes historiques de vos ancêtres : épidémies, guerres, avancés médicales etc. Je possède pour ma part ce livre sur le sujet :
Vous aurez rapidement besoin d’un convertisseur de calendrier grégorien à républicain, j’utilise celui-ci : convertisseur calendrier grégorien/républicain
Les actes de décès sont communicables à tout moment par n’importe quelle personne, je me sers beaucoup de ce site : https://www.deces-en-france.fr/ qui recensent les décès de 1970 à de nos jours.
J’espère vous avoir donné de bonnes pistes pour débuter votre généalogie ! Attention, quand on débute sa généalogie… on ne s’arrête plus !
Les conseils de la fin : patient et curieux, tu seras !
Posté le dimanche 11 juillet dans Outils généalogiques
Aujourd’hui, c’est la journée internationale des Archives ! Pour l’occasion, nous allons co-écrire ce premier article ensemble afin de vous présenter notre “routine” des archives.
“Les archives sont un ensemble de documents conservés pour pouvoir prouver des droits ou témoigner de certaines activités. […]
En plus d’être des moyens de prouver et de garantir des droits, les archives peuvent constituer des sources pour l’historien ou pour quiconque veut connaître le passé. Dans la perspective de favoriser la recherche historique et la transparence des activités, les États ont progressivement organisé des services d’archives ouverts au public et fait obligation à leurs administrations de verser à ces services les documents produits par elles une fois échue leur durée d’utilité administrative.
Les archives sont gérées et organisées par des archivistes.” (Source Wikipédia)
En effet, avant de se rendre aux archives – qu’elles soient départementales, municipales ou spécifiques – il faut être un minimum organisé-e.
Ce sont les plus évidentes mais on les oublie souvent : les archives familiales. Les membres de votre famille ont certainement des documents, des photos ou encore des objets qui composent vos archives familiales. Un conseil : servez-vous en.
De manière plus générale, nous allons rechercher, soit en ligne, soit directement aux AD :
L’un de nos outils que nous utilisons toutes les deux est Généanet et notamment la base “sauvons nos tombes”. Sur cette base vous trouverez des relevés de tombe accompagnés de photos. Vous pouvez, comme nous, aider d’autres généalogistes en contribuant à ces relevés et/ou prise de photo.
Voici la liste de nos conseils, évidemment cette liste est non-exhaustive et ne demande qu’à être complétée, et vous, quelles sont vos archives favorites ?
Posté le mercredi 09 juin dans Aux archives
Il s’agit d’un outil largement connu en psychogénéalogie qui permet d’avoir une vision d’ensemble et plutôt schématique de votre arbre.
Le génosociogramme peut vous aider dans un cadre totalement thérapeutique à répondre à une problématique ou à une répétition des schémas.
Personnellement, je m’en sers de manière plus globale : il me permet d’avoir une vue d’ensemble et de noter les points marquants et communs à travers mon arbre : décès répétés aux mêmes âges sur plusieurs générations, un même prénom qui défile de branche en branche, des divorces, des maladies, des mariages très jeunes ou très vieux… vous l’avez compris : toutes les informations qui forment un arbre et qui peuvent se répéter.
Dans mon génosociogramme j’écris également les “on dit” et comparaisons physiques et psychologiques : il ressemble à, elle a le nez de sa grand-mère.
J’inscris également les traits de caractères que je connais où de ce que l’on m’a raconté.
Le génosociogramme a des conventions graphiques, que je vous partage ici.
Tout d’abord, il y a des points communs avec la généalogie “générale” :
Les hommes sont représentés par des carrés à gauche et les femmes par des ronds à droite.
Les fiancés (dont les fiançailles n’ont pas aboutis à un mariage) sont reliés par des pointillés.
Les concubins – sans mariage – sont reliés par un trait simple.
Les époux – mariés religieusement et/ou civilement – sont reliés par deux traits.
La séparation des concubins ou des époux se représente par un trait en travers de leur liaison du type : /
Un divorce est représenté par deux traits en travers de la relation des ex-époux, soit par //
Sous les lignes des unions sont rattachés les enfants. Ils sont inscrits, selon leur arrivée dans la fratrie, de gauche à droite (le 1er né étant à gauche).
Les jumeaux ont un même point de départ.
L’enfant adopté ou placé est relié par des pointillés à sa famille d’accueil.
Le génosociogramme est l’outil dans lequel il faut absolument tout mettre : je parle là des enfants partis trop tôt mais également des avortements.
Les fausses-couches, avortements et enfants mort-nés sont représentés par des croix horizontales.
Les crayons de couleurs sont essentiels pour travailler avec cet outil :
Après une multitude de recherches – non abouties – afin de trouver “LE” génosociogramme parfait et de bonne qualité, j’ai décidé de créer le mien. Je vous partage donc un génosociogramme vierge que j’ai mis en place pour moi-même.
2 fichiers à imprimer sur une feuille A4 en mode paysage. Une feuille pour le côté paternel et l’une pour le côté maternel.
Génosociogramme – père | Génosociogramme – mère | Génosociogramme – conventions à télécharger
Je vous ai parlé très rapidement du génosociogramme mais c’est un outil très complet qui peut être utile autant en généalogie qu’en psychogénéalogie.
Anne Ancelin Schützenberger est pionnière en psychogénéalogie et l’une des première à mettre en place cet outil.
Je vous conseille la lecture de :
Connaissez-vous le génosociogramme ? C’est un outil dont vous vous servez ?
Posté le lundi 31 mai dans Outils généalogiques
Un soir, en pleine recherche dans le tome II DIDOT-BOTTIN de l’année 1927, et plus précisément dans les renseignements généraux, je suis tombée sur un paragraphe qui m’a faite sourire… Oui, mais pas pour longtemps…!
Ce texte, explique aux femmes (cf de 1927), qui souhaitent se remarier suite à un divorce ou au décès du précédent époux, qu’elles doivent attendre 300 jours !
Ma curiosité est piquée, me voilà partie pour trouver des informations sur cette trouvaille que je trouve à la fois « drôle » et « surprenante« … La jeune femme que je suis, c’est-à-dire bien ancrée dans le 21ème siècle, en vient même à penser : toujours les femmes ! Pourquoi pas les hommes ?
Bon… Tout comme moi, vous avez vite fait le calcul : 300 jours équivaut à un peu plus de 9 mois, soit le temps d’une éventuelle grossesse. C’est ce qu’on appelle également le délai de viduité. L’objectif est d’éviter les conflits de filiation paternelle de l’enfant conçu avant/pendant la période du décès ou du divorce et du remariage.
Vous me direz, 300 jours dans une vie c’est peu…! Et on évite les problèmes de filiations (il y en a déjà bien assez dans nos arbres !) et surtout : on protège les enfants. Oui mais, comment ?
Ce délai est donc instauré par l’article 228 du code civil et date du 17 mars 1803 :
« Pour contracter un nouveau mariage, la femme doit observer le délai de trois cents jours prévu par l’article 228. Si les époux ont été autorisés à résider séparément au cours du procès, ce délai commence à courir à partir du jour de la décision autorisant la résidence séparée ou homologuant, en cas de demande conjointe, la convention temporaire passée à ce sujet.«
Je vous l’accorde l’objectif de « protéger l’enfant » n’est pas écrit noir sur blanc, mais encore une fois : on a vite fait le calcul des 300 jours = une grossesse.
Cette loi est modifiée le 11 juillet 1975 (Loi n° 75-617) comme suit :
« Art. 7. — L’article 228, alinéas 2 et 3, est modifié ainsi qu’il suit :
Alinéa 2. — Ce délai prend fin en cas d’accouchement après le décès du mari. Il prend fin également si la femme produit un certificat médical attestant qu’elle n’est pas en état de grossesse«
Donc 172 ans plus tard, peu de temps après mai 1968, les mentalités et la société évoluent : le nombre de divorce est en hausse dans les années 70 : on compte 50 000 divorces en 1973. Les enfants naissent – de plus en plus – hors mariage : la loi de 1972 affirme légalité entre tous les enfants qu’ils soient légitimes ou naturels. C’est également en 1973 que les premiers tests de grossesses sont disponibles en vente libre…
L’article 228 évolue lui aussi, le 11 juillet 1975 : si la femme prouve qu’elle n’est pas enceinte, elle peut casser ce délai de 300 jours.
Finalement, c’est seulement en 2004 (oui oui en 2004!) que cette loi est abrogée. Elle sera applicable au 1er janvier 2005. Soit 202 ans plus tard…! Pourquoi maintenant ? Parce que désormais de nouveaux moyens existent pour déterminer la paternité d’un enfant.
Ma prochaine étape : croiser les remariages avant 1975 de mon arbre – suite à des divorces et des décès – et « vérifier » si le délai de viduité a été respecté.
Et vous, vous connaissiez ce délai de viduité ? Avez-vous des remariages dans vos arbres ?
Sources :
Si comme moi, vous avez besoin d’un aperçu visuel pour retracer les moments importants d’une personne, d’un couple ou alors d’une famille, je vous partage un outil – pas seulement généalogique – que j’apprécie beaucoup : il s’agit de la frise chronologique.
Au début, je les traçais à la main, mais c’est vite devenue – pour ma part – un indispensable. Je me suis mise en quête d’un bon outil, numérique et si possible gratuit.
J’ai trouvé frisechronos.fr qui contient de nombreux avantages :
En bref, vous l’avez compris, je suis absolument fan de cet outil, qui me permet de voir plusieurs détails d’une vie et cela en un seul coup d’œil.
Je vous donne un exemple des possibilités avec mon SOSA n°12 : Aléxandre AGNEL. On peut notamment voir, que lors du décès de sa mère, il faisait partie de l’Armée du Levant, que son fils Georges est né alors qu’il était mobilisé pour la Seconde Guerre Mondiale, ou encore que son dernier fils avait 3 ans lors de son divorce avec sa femme,
Autre idée : je me sers beaucoup des frises chronologiques pour avoir un aperçu des déplacements géographiques de mes ancêtres tout au long de leur vie.
Vous avez peut-être dans votre arbre, comme dans le mien, une pupille de l’Etat.
Mon arrière-grand-père, né de parents non-désignés en 1902, m’a permis de me questionner sur ce sujet délicat et je me suis lancée dans quelques lectures et recherches sur les conditions de vie de ces enfants « pupilles de l’Etat ». Connaissances que je partage avec vous aujourd’hui.
Abandonné dès sa naissance et à l’aube du 20ème siècle – en janvier 1902 – Augustin vivra pourtant sa vie d’enfant comme un orphelin du 19 siècle. En effet, par l’Assistance Publique (1849) beaucoup de discussions et de lois vont éclore à la fin du 19ème siècle et au début du 20ème siècle. Cependant, le sort et la condition des enfants abandonnés mettront plus de temps à évoluer.
Les pupilles sont à la charge de la société et donc de l’Etat et des départements. C’est, malheureusement, un problème sociétal qui touchera la France durant plusieurs siècles.
Dès le début du 19ème siècle, il est nécessaire de compter les enfants abandonnés et de les suivre. Les anciens billets contenus dans des sachets et mis autour du cou des pupilles sont remplacés, à cette époque, par des matricules. Les pupilles recevaient un numéro de matricule gravé sur un médaillon qu’elles portaient autour du cou – médaillon plus solide qu’un sachet en tissu. Ce numéro renvoyait à un registre qui contenait des informations liées à la pupille : ses origines ou encore les circonstances de son admission. Les registres étaient (normalement) notifiées, durant les 12 premières années de vie de l’enfant, des différents évènements qu’il vivait.
Officiellement, l’immatriculation des pupilles servait aussi à rompre juridiquement le lien de filiation entre l’enfant et son/ses parent(s). Vous le comprendrez donc, lorsqu’un enfant recevait un numéro de matricule, il était difficile – voir impossible – pour le parent abandonnant de récupérer son enfant.
Les droits de l’enfant : droit de garde, droit de consentir à son engagement dans l’armée, ou encore à son mariage – sont donnés à l’autorité de tutelle qui était l’hospice ou l’agence départementale.
En plus d’avoir ce médaillon gravé d’un matricule autour du cou, les pupilles étaient reconnaissables – pour les enfants nés de parents inconnus – par leurs patronymes.
Plus tard, sur les matricules militaires des hommes ou encore sur les actes de mariage, la mention « Pupille de l’Etat » sera inscrite à la place des parents.
Les enfants trouvés ou abandonnés via une personne tierce – accoucheuse, religieuse etc. – étaient amenés à l’état civil pour y être déclarés. Certains enfants étaient directement laissés en « dépôt« .
Les enfants sont ensuite portés à l’hospice dans lequel ils resteront 72h maximum, le temps de trouver une famille nourricière. Sur ce laps de temps à l’hospice, ils sont examinés : mesurés, pesés, bilan de santé. Malheureusement, c’est également sur ce laps de temps à l’hospice, que les nourrissons les plus faibles feront grandir le nombre de décès infantile.
Il faut savoir qu’à cette période, les adoptions sont impossibles – sauf cas de force majeur – avant la majorité. Les enfants sont envoyés en campagne dans des familles nourricières.
Pourquoi à la campagne ? Parce que les « têtes pensantes » de l’Assistance Publique et de l’Etat pensaient que ces enfants abandonnés venaient de « mauvaises familles » et qu’en les laissant en ville ils finiraient voleur ou vagabond pour les garçons, et prostituée pour les filles. La campagne : gage de protection de l’avenir des enfants ? Pas seulement…
En effet, les enfants sont également envoyés en campagne et loin de leur ville d’origine – souvent même dans une autre région – pour des raisons « sociales ». Les familles nourricières recevaient des aides financières pour l’éducation des pupilles. A la fin du 18ème siècle – début du 19ème siècle – certaines familles pauvres et pourtant désireuses de garder leur enfant restent dans l’impossibilité financière de les nourrir et les éduquer. Ces familles, préfèrent abandonner leur enfant en dépôt mais se présentaient comme famille nourricière potentielle. Ainsi une mère pouvait récupérer son enfant et recevait une aide pour le nourrir et l’élever. Vous imaginez – que le système d’aide sociale n’est pas encore mis en place et – suite à une explosion du chiffre d’abandon et de famille désirant devenir « famille nourricière », les services départementaux – suite à de nombreuses enquêtes – ont fini par flairer la supercherie et les pupilles furent ainsi envoyées loin.
C’est le cas pour la pupille de mon arbre : il grandira à plus de 150 km de sa ville natale.
Les pupilles sont envoyées en campagne, au début du 19ème siècle par des meneurs : les enfants plus âgés veillent sur les plus jeunes. Dans les plus jeunes sont comptés des nourrissons d’à peine quelques jours qui sortent de l’hospice… Les trajets durent plusieurs jours et certains nourrissons n’arrivent pas à temps dans les familles nourricières. A la fin du 19ème siècle, l’envoi des pupilles dans les familles s’effectuera par des convoyeurs salariés.
En campagne, même si certains auront plus de chance, les enfants sont très généralement confiés à des familles de cultivateurs. Léon Lallemand, qui a joué un rôle essentiel dans le droit des enfants abandonnés, affirmera ce fait.
Les familles nourricières doivent subvenir aux besoins de l’enfant jusqu’à sa treizième année.
Oui mais, au-delà ? Les pupilles ne bénéficient plus d’aucune protection : autrement dit, ils sont livrés à eux-mêmes. Beaucoup font le choix de rester dans leurs familles nourricières en tant que main d’œuvre dans les champs en contrepartie d’une chambre et d’un couvert. Un petit nombre d’entre eux prendront leur distance et seront domestiques dans des familles bourgeoises. Certains trouveront des maitres d’apprentissages et vivront chez eux.
Enfin, pour les enfants plus difficiles a placer, généralement les filles, le retour à l’hospice est inévitable et pourtant pas la solution puisque ce retour à l’hospice était souvent synonyme de vagabondage ou de prostitution.
Les inspecteurs, lors des visites de contrôles, vérifiaient que les enfants étaient nourris, traités et élevés convenablement. Sauf gros manquements ou abus, les inspecteurs n’étaient pas trop regardant sur la condition de vie des enfants.
A cette époque la parole n’est pas donnée aux enfants, seules les familles nourricières sont interrogées. D’ailleurs, l’Assistance Publique connait le nom des familles mais pas celui des enfants. Vous l’avez compris, si un parti doit se plaindre à l’inspecteur : c’est la famille nourricière qui se plaint de l’enfant mais jamais l’inverse.
Ce n’est qu’après la Seconde Guerre Mondiale, soit quasiment à la moitié du 20ème siècle, que les pupilles pourront parler et petit à petit être entendus grâce à la protection de l’enfance qui sera mise en place au cours de ce même siècle.
Sources
La loi n°49-1091 du 2 août 1949 institue la « carte sociale des économiquement faibles« .
D’après cette même loi, cette carte peut être attribuée à deux catégories de la population.
Premièrement « aux personnes âgées de plus de soixante-cinq ans ou de plus de soixante ans si elles sont déclarées inaptes au travail par la commission régionale prévue à l’article 2 de l’ordonnance du 2 février 1945, dont le total des ressources n’excède pas les chiffres maxima fixés à l’article 2 de la loi n°46-1990 du 13 septembre 1945 modifiée« .
Deuxièmement « aux personnes atteintes d’une infirmité ou d’une maladie reconnue incurable et bénéficiaires des dispositions de la Loi du 14 juillet 1905.«
les titulaires de cette carte, que peuvent-ils faire avec ?
Toujours d’après la Loi n°49-1091 du 2 août 1949 article 3 les titulaires de cette carte sont inscrits « sur les listes d’assistances médicale gratuite« . Ils disposent également « d’un voyage aller et retour par an sur les réseaux de la Société Nationale des Chemins de Fer français, quelle que soit la distance parcourue« . En matière judiciaire, cette carte « vaut constatation de l’indigence devant le bureau d’assistance judiciaire » pour son titulaire.
Cette loi prévoit également que « lorsqu’un texte législatif ou réglementaire instituera des mesures spéciales en faveur des économiquement faibles, celles-ci bénéficieront ipso facto au titulaire de la carte. »
Je vous présente la carte sociale des économiquement faibles de mon arrière-arrière-grand-père (sosa 26) : Henri Frédéric SUBE.
Henri est né le 13 mars 1882, il est appelé sous les drapeaux lors de la Première Guerre Mondiale.
Cette carte lui sera délivrée le 13 mars 1951 à l’âge de 69 ans, il appartenait donc à la première catégorie des personnes la recevant : « aux personnes âgées de plus de soixante-cinq ans«
Par cette carte, il aura profité dès quelques « avantages » de cette carte, et m’a permis – des année plus tard – d’avoir une photo de lui. Il décède le 5 avril 1965 à l’âge de 83 ans.
Sources